Les arcs de triomphe n’étaient pas encore démontés en France pour applaudir le succès du couple Sarkozy lequel reposait, selon les communiqués officiels, sur leurs seules qualités manœuvrières qu’ici et là depuis la Libye d’étranges échos revenaient en boucle.
Cette ironie doit recevoir mon moderato. Peut-on reprocher à Nicolas Sarkozy d’avoir conclu cette libération en opinant pour différents contrats en faveur de France et notamment dans l’armement ? Non. Les Américains et les Anglais ont depuis longtemps apposé leurs signatures sur une multitude d’accords. Ils furent les premiers à sortir le colonel Kadhafi de son isolement pour des intérêts mercantiles et géopolitiques. Ledit colonel se veut le chef des Etats-Unis d’Afrique et souhaite sa part d’or dans le partage de la corne du continent. La France tient fermement la barrière du Tchad contre les intégristes islamiques installés en nombre autour du Darfour. La question serait donc de savoir les raisons qui conduisent Nicolas Sarkozy à placer Kadhafi dans son jeu. On peut craindre de la faiblesse.
Le second point de ces bruits libyens est dans le degré de communication de Sarkozy lequel tient à être si Superman ou bienfaiteur itinérant qu’il ne juge pas louable de parler des tractations et de la mise en perspective d’intérêts. C’est là que le bas blesse. La politique n’est pas seulement un roman à l’eau de rose et moins encore à l’extérieur. S’il y a bien un bonhomme à tenir d’une main ferme, c’est exactement Kadhafi. Cette bise, vent désagréable qui agace la joue, avertit le Président que la légèreté a des limites. N’oublions pas tout ce qu’il a imposé à l’Union, à l’Allemagne en fin de présidence quoique chacune y a son avantage !
Le troisième point tient dans la difficulté à se dire partenaires quand Londres et Washington s’y voyaient en couple honorable ! Sarkozy voulait-il faire une pierre deux coups ? Le principe ne s’écarte pas d’un revers de la main. Quelle stratégie à terme ? Mystère. En somme cette bise Tripolitaine survient à propos et avec cette chance qu’en août bien des acteurs politiques sont sur les plages du littoral ou au loin.
Cette ironie doit recevoir mon moderato. Peut-on reprocher à Nicolas Sarkozy d’avoir conclu cette libération en opinant pour différents contrats en faveur de France et notamment dans l’armement ? Non. Les Américains et les Anglais ont depuis longtemps apposé leurs signatures sur une multitude d’accords. Ils furent les premiers à sortir le colonel Kadhafi de son isolement pour des intérêts mercantiles et géopolitiques. Ledit colonel se veut le chef des Etats-Unis d’Afrique et souhaite sa part d’or dans le partage de la corne du continent. La France tient fermement la barrière du Tchad contre les intégristes islamiques installés en nombre autour du Darfour. La question serait donc de savoir les raisons qui conduisent Nicolas Sarkozy à placer Kadhafi dans son jeu. On peut craindre de la faiblesse.
Le second point de ces bruits libyens est dans le degré de communication de Sarkozy lequel tient à être si Superman ou bienfaiteur itinérant qu’il ne juge pas louable de parler des tractations et de la mise en perspective d’intérêts. C’est là que le bas blesse. La politique n’est pas seulement un roman à l’eau de rose et moins encore à l’extérieur. S’il y a bien un bonhomme à tenir d’une main ferme, c’est exactement Kadhafi. Cette bise, vent désagréable qui agace la joue, avertit le Président que la légèreté a des limites. N’oublions pas tout ce qu’il a imposé à l’Union, à l’Allemagne en fin de présidence quoique chacune y a son avantage !
Le troisième point tient dans la difficulté à se dire partenaires quand Londres et Washington s’y voyaient en couple honorable ! Sarkozy voulait-il faire une pierre deux coups ? Le principe ne s’écarte pas d’un revers de la main. Quelle stratégie à terme ? Mystère. En somme cette bise Tripolitaine survient à propos et avec cette chance qu’en août bien des acteurs politiques sont sur les plages du littoral ou au loin.
©Jean Vinatier2007
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