Grande émotion parmi les médias américains, Nicolas Sarkozy est admis à un déjeuner chez l’empereur du Potomac. Les louanges, les compliments les pétales de roses ne cessent pas de pleuvoir sur le couple présidentiel depuis leur arrivée dans la maison louée, semble-t-il par son ami, Roberto Agostinelli. Il n’y a que des heureux ! Nicolas Sarkozy joue, enfin, dans son film hollywoodien, vit son moment wasp en s’imaginant Kennedy. On est tellement habitué à cette comédie, en fait, d’une grande banalité qu’il n’est point besoin de s’y attarder.
Le déjeuner informel avec Georges Bush est nettement moins drôle. Les Etats-Unis sont en plein désarroi militaire dans leur lutte contre le terrorisme. Ils sont dans les mailles de leur propre filet, le désordre mondial. Ils pensaient cette option de division à l’extrême de la planète comme le plus sur moyen de garder une prépotence. Le résultat est loin de toute l’espérance. Quel rapport avec Nicolas Sarkozy ? Et bien, le bonhomme est Président de la République d’une puissance atomique dont le peuple a dit non à la guerre en Mésopotamie et au projet de traité constitutionnel. Notre armée compte de nombreux théâtres d’opérations. Elle s’y distingue avec aisance et la conscience de mener sa tâche, de remplir son devoir. Son élection ne doit pas supposer une disparition de ce caractère national. La France est une puissance mondiale dont la voix compte quoi qu’en dise les déclinologues.
Le déjeuner prévu ne saurait être une conversation entre un suzerain et son vassal. La combativité annoncée en termes de communication sur Nicolas Sarkozy devrait produire des tonalités pas nécessairement aimables pour Georges Bush. L’erreur de ce dernier serait de croire que nous pourrions relever les Anglais des champs guerriers où ils se retirent. La faute serait donc d’un côté de voir Nicolas Sarkozy faire du Blair après Blair, de l’autre que Bush ne le pense pas autrement.
Le Président de la République a montré sa manière de se servir de tel ou tel thème pour réimposer des entreprises françaises, par exemple en Libye. Et ce même si cette politique comporte de grands dangers et de hautes fragilités. Il a su mettre au pas la Commission européenne lors des disciplines budgétaires à suivre.
Quel est le gain escompté de Nicolas Sarkozy ? Etablir un rapport de force. Il le peut en dénonçant le projet Américain de rétablir les visas pour les Européens, d’exiger les emplois du temps détaillés des hommes d’affaires. Il aura un poids plus grand que la Commission. Cet exemple n’est pas le principal que l’on pourrait dire mais rien ne devant être négligé, il convient de l’exprimer.
Là encore le problème se pose pour Nicolas Sarkozy de savoir faire la part de la communication avec la politique avec un grand P. Depuis son arrivée au pouvoir, il oscille singulièrement. Les médias, les communiqués ne rendent publics que cet aspect. Georges Bush n’est pas un moment people du séjour de la famille Sarkozy et le Président Américain ne devrait plus après ce repas, croire que sa fascination pour l’American dream est un tout.
Le déjeuner prévu ne saurait être une conversation entre un suzerain et son vassal. La combativité annoncée en termes de communication sur Nicolas Sarkozy devrait produire des tonalités pas nécessairement aimables pour Georges Bush. L’erreur de ce dernier serait de croire que nous pourrions relever les Anglais des champs guerriers où ils se retirent. La faute serait donc d’un côté de voir Nicolas Sarkozy faire du Blair après Blair, de l’autre que Bush ne le pense pas autrement.
Le Président de la République a montré sa manière de se servir de tel ou tel thème pour réimposer des entreprises françaises, par exemple en Libye. Et ce même si cette politique comporte de grands dangers et de hautes fragilités. Il a su mettre au pas la Commission européenne lors des disciplines budgétaires à suivre.
Quel est le gain escompté de Nicolas Sarkozy ? Etablir un rapport de force. Il le peut en dénonçant le projet Américain de rétablir les visas pour les Européens, d’exiger les emplois du temps détaillés des hommes d’affaires. Il aura un poids plus grand que la Commission. Cet exemple n’est pas le principal que l’on pourrait dire mais rien ne devant être négligé, il convient de l’exprimer.
Là encore le problème se pose pour Nicolas Sarkozy de savoir faire la part de la communication avec la politique avec un grand P. Depuis son arrivée au pouvoir, il oscille singulièrement. Les médias, les communiqués ne rendent publics que cet aspect. Georges Bush n’est pas un moment people du séjour de la famille Sarkozy et le Président Américain ne devrait plus après ce repas, croire que sa fascination pour l’American dream est un tout.
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