Au sud de la Mésopotamie les soldats britanniques préparent leur paquetage de retour. Au nord le commandant en chef US David Petraeus relit son rapport avant de le présenter à l’empereur du Potomac et au Sénat. Entre les deux, Bernard Kouchner a commis deux petits pas dans Bagdad pour dire un message identique en tout point à celui qu’il prononçait à Beyrouth : réconciliez-vous ! Voilà un homme assuré de revenir en entier. Evidemment, presque en annexe le peuple verse des larmes de sang.
D’autres hommes pleurent, ce sont les Britanniques. En huit mois 43 des leurs ont été tués qui s’ajoutent aux 53 tombés depuis l’invasion en 2003. Leurs alliés US se plaignent ouvertement de leur manière de s’en aller. Le commandement anglais représenté par le major général Jonathan Shaw n’écoute pas du tout les récriminations tant leur tactique sur le terrain a fait l’objet d’une dénonciation virulente par les Américains. Le mois de novembre approche très rapidement dans les esprits des partisans de Moqtada Al Sadr lesquels parlent d’une grande victoire. Nous sommes dans la propagande quoiqu’elle nous renseigne sur le degré de fragilité de ce sud. Qui contrôlera le port ? L’état-major US déjà embarrassé dans sa mission n’envisage pas autrement que d’augmenter ses forces pour assurer une sécurité fragile jusqu’à la capitale. Ce n’est pas pour rien que les républicains demandent un rétablissement du service militaire. Hillary Clinton a protesté. Mais les démocrates finissant par agréer tout ce que désire la Maison Blanche, le courroux tient beaucoup pour de l’apparence si ce n’est pour une acceptation de fait.
En résumé le pouvoir américain, le Congrès noircissent l’événement en préparation pour deux raisons : la situation catastrophique laissée par les Anglais nécessite l’intervention et un engagement US encore plus grand ; leur départ et la catastrophe qui s’installe à Bassora, hors de tout contrôle, montrent que la pire des stratégies est de quitter la Mésopotamie. Et cerise sur le gâteau, la Perse se tient juste en face.
Gordon Brown, successeur bougon de Tony Blair, ne compte plus tellement sur une osmose Atlantique. Il tâtonne toujours dans son bureau. Sa nervosité apparaît. Il cherche un moyen politique de diminuer le rôle de son armée dans les défaites majeures presque publiques en Afghanistan, en Mésopotamie, champs de bataille que louangeait le cher Tony. La guerre contre la Terreur n’est décidément pas sa tasse de thé ; il ne la comprend plus et surtout, il ne la voit plus. Le prince Harry fut interdit de guerre, preuve que le royaume n’y croyait pas.
D’autres hommes pleurent, ce sont les Britanniques. En huit mois 43 des leurs ont été tués qui s’ajoutent aux 53 tombés depuis l’invasion en 2003. Leurs alliés US se plaignent ouvertement de leur manière de s’en aller. Le commandement anglais représenté par le major général Jonathan Shaw n’écoute pas du tout les récriminations tant leur tactique sur le terrain a fait l’objet d’une dénonciation virulente par les Américains. Le mois de novembre approche très rapidement dans les esprits des partisans de Moqtada Al Sadr lesquels parlent d’une grande victoire. Nous sommes dans la propagande quoiqu’elle nous renseigne sur le degré de fragilité de ce sud. Qui contrôlera le port ? L’état-major US déjà embarrassé dans sa mission n’envisage pas autrement que d’augmenter ses forces pour assurer une sécurité fragile jusqu’à la capitale. Ce n’est pas pour rien que les républicains demandent un rétablissement du service militaire. Hillary Clinton a protesté. Mais les démocrates finissant par agréer tout ce que désire la Maison Blanche, le courroux tient beaucoup pour de l’apparence si ce n’est pour une acceptation de fait.
En résumé le pouvoir américain, le Congrès noircissent l’événement en préparation pour deux raisons : la situation catastrophique laissée par les Anglais nécessite l’intervention et un engagement US encore plus grand ; leur départ et la catastrophe qui s’installe à Bassora, hors de tout contrôle, montrent que la pire des stratégies est de quitter la Mésopotamie. Et cerise sur le gâteau, la Perse se tient juste en face.
Gordon Brown, successeur bougon de Tony Blair, ne compte plus tellement sur une osmose Atlantique. Il tâtonne toujours dans son bureau. Sa nervosité apparaît. Il cherche un moyen politique de diminuer le rôle de son armée dans les défaites majeures presque publiques en Afghanistan, en Mésopotamie, champs de bataille que louangeait le cher Tony. La guerre contre la Terreur n’est décidément pas sa tasse de thé ; il ne la comprend plus et surtout, il ne la voit plus. Le prince Harry fut interdit de guerre, preuve que le royaume n’y croyait pas.
Le dernier whisky à Bassora a un goût singulier : il sent le sable. L’Union Jack flotte sans vigueur. Les Anglais à Bassora revoient un peu trop les fins d’empire, Indes en 1947, Suez en 1956, Hong Kong en 1997…etc.
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