Le 3 mars, Canal+ a proposé, un documentaire de Pascal Catuogno intitulé, « Je travaille mais je suis pauvre. »
Au fur et à mesure que les politiques (gauche et droite) et les experts nous rassurent sur la stagnation des inégalités depuis une décennie, les femmes et hommes de terrain (magistrats, travailleurs sociaux, inspecteurs du travail…etc) nous dressent, eux, un tableau en tout point contraire et alarmant.
Aux classes populaires qui pâtissent, hélas, depuis longtemps de la cherté de la vie, s’ajouterait une partie de la classe moyenne. Une minorité d’entre elle monte et s’éclate dans la mondialisation quand la majorité prendrait, elle, le « descenseur social ». Les étudiants, eux-mêmes, subissant de plein fouet les nouvelles conditions de vie économique s’ajoutent à cette masse de Français pour lesquels le lendemain est une interrogation.
On a l’impression d’avoir d’un côté une société des experts consultés en permanence par les médias et les gouvernants qui s’envoient statistiques et rapports par cocktails et petits fours interposés, de l’autre, une société qui vit dans la réalité qui voit bien la valse des prix, la montée des loyers, le coût de l’essence et ainsi de suite grever son budget. A cela s’ajoute, le « je travaille, mais je suis pauvre ». Réponse de Sarkozy : « Travaillez plus, pour gagnez plus. » !
Les gouvernements veillent depuis longtemps à élaguer des listes de chômeurs de l’ANPE pour gérer leurs communications, pour faire passer leurs discours positifs et apprendre aux citoyens qu’ils tiennent bien ferme la barre de commandement. Or, les Français qui disposent d’un emploi, complet, partiel, sont de plus en plus nombreux à voir avec effroi leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil. Ce constat est relayé par tous les acteurs sociaux et indépendamment d’une sympathie partisane.
Crise du salaire, crise du pouvoir d’achat, précarité en hausse, la société française est en voie de fragmentation. Jean-claude Guillebaud dans Le Nouvel Obs enfonce le clou : « La crise démocratique, c’est quand les citoyens ne se reconnaissent plus, et ne reconnaissent pas leur quotidien, dans le discours des politiques et des experts. Cette crise-là –gravissime- voilà qu’elle apparaît en pleine lumière. »
Au fur et à mesure que les politiques (gauche et droite) et les experts nous rassurent sur la stagnation des inégalités depuis une décennie, les femmes et hommes de terrain (magistrats, travailleurs sociaux, inspecteurs du travail…etc) nous dressent, eux, un tableau en tout point contraire et alarmant.
Aux classes populaires qui pâtissent, hélas, depuis longtemps de la cherté de la vie, s’ajouterait une partie de la classe moyenne. Une minorité d’entre elle monte et s’éclate dans la mondialisation quand la majorité prendrait, elle, le « descenseur social ». Les étudiants, eux-mêmes, subissant de plein fouet les nouvelles conditions de vie économique s’ajoutent à cette masse de Français pour lesquels le lendemain est une interrogation.
On a l’impression d’avoir d’un côté une société des experts consultés en permanence par les médias et les gouvernants qui s’envoient statistiques et rapports par cocktails et petits fours interposés, de l’autre, une société qui vit dans la réalité qui voit bien la valse des prix, la montée des loyers, le coût de l’essence et ainsi de suite grever son budget. A cela s’ajoute, le « je travaille, mais je suis pauvre ». Réponse de Sarkozy : « Travaillez plus, pour gagnez plus. » !
Les gouvernements veillent depuis longtemps à élaguer des listes de chômeurs de l’ANPE pour gérer leurs communications, pour faire passer leurs discours positifs et apprendre aux citoyens qu’ils tiennent bien ferme la barre de commandement. Or, les Français qui disposent d’un emploi, complet, partiel, sont de plus en plus nombreux à voir avec effroi leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil. Ce constat est relayé par tous les acteurs sociaux et indépendamment d’une sympathie partisane.
Crise du salaire, crise du pouvoir d’achat, précarité en hausse, la société française est en voie de fragmentation. Jean-claude Guillebaud dans Le Nouvel Obs enfonce le clou : « La crise démocratique, c’est quand les citoyens ne se reconnaissent plus, et ne reconnaissent pas leur quotidien, dans le discours des politiques et des experts. Cette crise-là –gravissime- voilà qu’elle apparaît en pleine lumière. »
Crise politique tout court, oui ! La colère gronde même si elle ne s’entend pas, ni ne se voit pas encore. On se moque assez des discours d’un Olivier Besancenot, d’une Arlette Laguillier, il n’empêche que devant les ministres (actuels et anciens) ; les experts, leurs arguments visent au cœur de la cible. La responsabilité des gouvernements de droite comme de gauche dans l’organisation de la précarité et l’impunité des profiteurs du système exacerbent les Français.
Cette crise sociale débouchera-t-elle sur une révolte ouverte ? Les experts l’écartent d’un revers de la main, est-ce rassurant ?
©Jean Vinatier 2008
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Cette crise sociale débouchera-t-elle sur une révolte ouverte ? Les experts l’écartent d’un revers de la main, est-ce rassurant ?
©Jean Vinatier 2008
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