Ségolène Royal contre Bertrand Delanoë deux figures de proue qui en annoncent d’autres, Jack Lang, Dominique Strauss-Khan et en arrière-fond les patrons de fédérations tels Gérard Collomb et Jean-Noël Guérini.
Comme rien ne distingue véritablement les deux protagonistes, Bertrand a eu l’idée de se dire libéral et socialiste ce qui a conduit Ségolène à en prendre le contre-pied : pour quel résultat ? Du bruit et des grincements de dents. Mais au-delà, franchement pas grand chose. Tous les deux pourraient nourrir les pages débats de l’hebdomadaire Marianne (Ils ne pensent pas (forcément) comme nous) qui opposent avec une rare prudence soit Philippe Manière/Edwy Plenel soit Denis Tillinac/Elie Barnevi ! Une vraie mer des Sargasses…..
Bertrand Delanoë, réélu à la mairie de Paris, à la grande satisfaction de Nicolas Sarkozy, guette le poste de secrétaire général du PS pour bondir soit sur le grand Paris soit vers la Présidence de la République. Ségolène Royal dirigeante de la région Charente-Poitou guignerait seulement l’Elysée. Est-ce la province contre Paris ? Eh bien même pas ! L’amendement sur l’introduction des langues régionales dans la Constitution approuvé à la quasi-unanimité des députés –et donc des socialistes- en est la preuve.
Comme rien ne distingue véritablement les deux protagonistes, Bertrand a eu l’idée de se dire libéral et socialiste ce qui a conduit Ségolène à en prendre le contre-pied : pour quel résultat ? Du bruit et des grincements de dents. Mais au-delà, franchement pas grand chose. Tous les deux pourraient nourrir les pages débats de l’hebdomadaire Marianne (Ils ne pensent pas (forcément) comme nous) qui opposent avec une rare prudence soit Philippe Manière/Edwy Plenel soit Denis Tillinac/Elie Barnevi ! Une vraie mer des Sargasses…..
Bertrand Delanoë, réélu à la mairie de Paris, à la grande satisfaction de Nicolas Sarkozy, guette le poste de secrétaire général du PS pour bondir soit sur le grand Paris soit vers la Présidence de la République. Ségolène Royal dirigeante de la région Charente-Poitou guignerait seulement l’Elysée. Est-ce la province contre Paris ? Eh bien même pas ! L’amendement sur l’introduction des langues régionales dans la Constitution approuvé à la quasi-unanimité des députés –et donc des socialistes- en est la preuve.
Le parti socialiste fait figure de maison « dinosorienne » aux yeux de toute l’Europe. L’idée sociale-démocrate a été tellement étouffée qu’aujourd’hui la seule manière de faire peau neuve serait non plus d’être social-démocrate ni même blairiste mais, pourquoi pas, sarko-socialiste ? C’est choquant ? Il s’agit d’être sarkozien par la méthode de conquête du secrétariat général. Et Bertrand Delanoë passe presque pour un maître en communication : n’a-t-il pas su proposer le velib et le tramway dans les derniers mois de son premier mandat pour que les Parisiens ne pensent pas à s’interroger sur l’ensemble de son travail de premier édile? Oublié le silence abyssal sur les ventes à la découpe, par exemple ?Oublié la fuite des classes moyennes de Paris au profit de la jet-set et des catégories sociales bénéficiaires du « paquet fiscal » ? Oublié que Paris est devenue une ville à spectacles pour touristes : de Paris-Plage, à la Nuit Banche en passant par les transhumances de rollers encadrés par de solides policiers-bergers et la future cité de la mode qui ressemble à un batracien sur le bord de Seine ?Oublié que Paris est devenue une ville médiocre comparée à Londres et à New York. Son projet de tours si laides (c’est l’avis juste de Nicolas Sarkozy) comparées à celles souvent magnifiques que l’on voit grandir sur tous les autres continents est bien un aveu sur le Paris dont il rêve !
Ségolène Royal, battue au second tour des élections présidentielles, a déjà ce handicap ainsi que la surveillance de son proche Julien Dray. Comment tout gommer sinon à se forgeant en urgence une image de socialiste de gauche en s’alliant avec Jean-Luc Mélenchon : mais voilà, il n’aime pas beaucoup la dame du Poitou !
L’aspect original dans cette agitation est le souci des deux candidats (les autres arrivent) à d’abord faire leur image respective et, une fois celle-ci dessinée, à rédiger un programme : la couverture fait le livre ! La politique est bien bannie, le marketing lui est en pleine forme.
Ségolène Royal, battue au second tour des élections présidentielles, a déjà ce handicap ainsi que la surveillance de son proche Julien Dray. Comment tout gommer sinon à se forgeant en urgence une image de socialiste de gauche en s’alliant avec Jean-Luc Mélenchon : mais voilà, il n’aime pas beaucoup la dame du Poitou !
L’aspect original dans cette agitation est le souci des deux candidats (les autres arrivent) à d’abord faire leur image respective et, une fois celle-ci dessinée, à rédiger un programme : la couverture fait le livre ! La politique est bien bannie, le marketing lui est en pleine forme.
Depuis l’Elysée, on se frotte les mains devant autant de gesticulations qui apportent de bonnes nouvelles : voici une gauche qui de la LCR (bientôt parti anticapitaliste) à la rue de Solférino succombe à l’image médiatique. C’est le premier point. Le second est le nombre de candidats socialistes de la même génération ou à peu prés qui découragent la génération suivante d’espérer franchir une étape avant longtemps. Il n’est pas étonnant que 17 députés d’entre eux se soient déclarés favorables aux aménagements constitutionnels de Sarkozy ! Après tout Bernard Kouchner et Eric Besson cornent aux oreilles du plus grand nombre que plus ils sont ministres de ce gouvernement plus ils se sentent de gauche. Nicolas Sarkozy a asséché le Rubicon !
Ainsi devant un Président de la République qui ne faillit pas dans son action de démembrement des partis politiques, le PS, avec ses deux héros du jour et son actuel secrétaire général, véritable gobe-mouches extasié, se dissout-il idéologiquement sans penser à renaître. Bertrand Delanoë est un maire de Paris sarkozien : il veut du riche, du touriste et au milieu des Parisiens pantomimes ! Ségolène Royal est une dame poitevine bien en peine, certes populaire auprès des militants mais haïe des « éléphants ».
Il reste les patrons des fédérations socialistes qui pourraient s’unir, s’ils perdaient l’habitude de rallier le vainqueur choisi à Paris et déclencher une réaction citoyenne et militante. Ne sont-ils pas le socialisme municipal ? Ils détiennent des cartes de valets ou de rois, c’est selon leur degré d’ambition !
©Jean Vinatier 2008
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http://seriatim1.blogspot.com/2008/01/france-peuple-souverain-crateur-de.html
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http://seriatim1.blogspot.com/2008/05/amnagements-constitutionnels-entre-bi.htmlhttp://seriatim1.blogspot.com/2008/05/grve-une-rclamation-date.html
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