S’il n’y avait pas les manifestations de la jeunesse hellène, le gouvernement parviendrait à étouffer dans l’œuf toute publicité de la protestation des lycéens, professeurs et parents d’élèves dont l’une des actions est l’occupation de l’établissement scolaire.
En 2007, l’opération « Nuit des écoles » avait été un franc succès : plus de 600 établissements occupés le temps d’une seule nuit. En décembre 2008, l’action se répète et elle dure ! C’est là le point très important. On voit une réappropriation de l’espace public par des citoyens qui considèrent cette manière de manifester comme légitime puisqu’ils sont à divers titres des éléments clefs de l’école : écolier, professeur, parent ! La réponse du régime sarkozien est simple : les sanctions administratives. Rien n’y fait. Les occupations perdurent et les défilés continuent dans plusieurs villes françaises du nord au sud, de l’est à l’ouest sans que les médias ne leur consacrent du temps à l’exception notable de Libération..
L’école est à la source du futur citoyen : via des réformes administratives, le pouvoir sarkozien s’attache à rendre l’établissement scolaire neutre de toute éducation civique et citoyenne. Si la question des effectifs appelle à des débats, on sait bien que l’enjeu est tout autre.
Si l’université, en tant que structure administrative, se satisfait apparemment de sa future autonomie, il n’est pas dit que les étudiants de plus en plus précarisés et incertains de donner la pleine mesure de leurs capacités n’entrent pas dans une protestation de masse.
Les Grecs ont montré qu’en se prenant en mains et sans attendre une quelconque protection du Pasok et de syndicats avachis, le pouvoir pouvait vaciller.
La « Nuit des écoles » s’inscrit dans cette vue à savoir la reconquête de la cité par les citoyens lassés par le régime despotique d’un homme et la tyrannie des oligarchies qui l’entourent. « Nous sommes sur une poudrière. »¹
L’aube sera longue à venir, qu’importe le combat a débuté.
Jean Vinatier
©SERIATIM 2008
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Note :
1- Isabelle Sommier in Libération, vendreid 12 décembre
En 2007, l’opération « Nuit des écoles » avait été un franc succès : plus de 600 établissements occupés le temps d’une seule nuit. En décembre 2008, l’action se répète et elle dure ! C’est là le point très important. On voit une réappropriation de l’espace public par des citoyens qui considèrent cette manière de manifester comme légitime puisqu’ils sont à divers titres des éléments clefs de l’école : écolier, professeur, parent ! La réponse du régime sarkozien est simple : les sanctions administratives. Rien n’y fait. Les occupations perdurent et les défilés continuent dans plusieurs villes françaises du nord au sud, de l’est à l’ouest sans que les médias ne leur consacrent du temps à l’exception notable de Libération..
L’école est à la source du futur citoyen : via des réformes administratives, le pouvoir sarkozien s’attache à rendre l’établissement scolaire neutre de toute éducation civique et citoyenne. Si la question des effectifs appelle à des débats, on sait bien que l’enjeu est tout autre.
Si l’université, en tant que structure administrative, se satisfait apparemment de sa future autonomie, il n’est pas dit que les étudiants de plus en plus précarisés et incertains de donner la pleine mesure de leurs capacités n’entrent pas dans une protestation de masse.
Les Grecs ont montré qu’en se prenant en mains et sans attendre une quelconque protection du Pasok et de syndicats avachis, le pouvoir pouvait vaciller.
La « Nuit des écoles » s’inscrit dans cette vue à savoir la reconquête de la cité par les citoyens lassés par le régime despotique d’un homme et la tyrannie des oligarchies qui l’entourent. « Nous sommes sur une poudrière. »¹
L’aube sera longue à venir, qu’importe le combat a débuté.
Jean Vinatier
©SERIATIM 2008
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1- Isabelle Sommier in Libération, vendreid 12 décembre
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