Pour celles et ceux qui auraient une quelconque surdité, Nicolas Sarkozy a martelé pendant son intervention, que les réformes ne ralentiraient pas, manifestations ou pas ! C’était le fond de son intervention. Sur la forme, les propos élyséens ont concédé des aménagements qui ne changent pas grand-chose. Le but est de faire patienter ou d’affaiblir les impatiences syndicales et de les amener in fine soit à la division soit à la fin de la partie.
Le Président affirme que nous sommes au milieu de la crise, une crise dont il dit qu’il ne connaît ni l’étendue, ni la profondeur. Cette contradiction ne devrait pas peser puisqu’il parie sur une reprise surprenante de l’économie américaine. Il est vrai que le Président Obama, outre les plans Paulson et le vote de la dernière loi par le Congrès, annonce une nouvelle relance chiffrée à plus de 1000 milliards de dollars ! Nos 2 petits milliards d’euros qui s’additionnent aux précédents 26 milliards font pâles figures !
La grande différence entre Washington et Paris tient dans ceci : les Etats-Unis sont dans l’action alors que nous restons dans une relative passivité.
Les syndicats n’ont pas d’autre choix que d’annoncer une nouvelle journée d’action le 19 mars. Entre temps, toute une série de manifestations catégorielles alimenteront un climat national toujours orageux. Et la Guadeloupe ? Le Président, malgré les syndicats, a séparé les contestations antillaises comme si elles restaient, en quelque sorte, en périphérie de la France. On comprend bien que le gouvernement veuille couper toute connexion entre la métropole et les îles sous le vent mais les Français ont bien vu que l’Etat ne tenait qu’avec difficulté la rue et qu’il n’avait pas résisté à la tentation de miser sur le pourrissement de la situation au risque d’avoir des victimes, en l’occurrence une.
Jean Vinatier
©SERIATIM 2009
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Le Président affirme que nous sommes au milieu de la crise, une crise dont il dit qu’il ne connaît ni l’étendue, ni la profondeur. Cette contradiction ne devrait pas peser puisqu’il parie sur une reprise surprenante de l’économie américaine. Il est vrai que le Président Obama, outre les plans Paulson et le vote de la dernière loi par le Congrès, annonce une nouvelle relance chiffrée à plus de 1000 milliards de dollars ! Nos 2 petits milliards d’euros qui s’additionnent aux précédents 26 milliards font pâles figures !
La grande différence entre Washington et Paris tient dans ceci : les Etats-Unis sont dans l’action alors que nous restons dans une relative passivité.
Les syndicats n’ont pas d’autre choix que d’annoncer une nouvelle journée d’action le 19 mars. Entre temps, toute une série de manifestations catégorielles alimenteront un climat national toujours orageux. Et la Guadeloupe ? Le Président, malgré les syndicats, a séparé les contestations antillaises comme si elles restaient, en quelque sorte, en périphérie de la France. On comprend bien que le gouvernement veuille couper toute connexion entre la métropole et les îles sous le vent mais les Français ont bien vu que l’Etat ne tenait qu’avec difficulté la rue et qu’il n’avait pas résisté à la tentation de miser sur le pourrissement de la situation au risque d’avoir des victimes, en l’occurrence une.
Jean Vinatier
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