Les séquestrations de patrons et de cadres dirigeants par les salariés choquent-elles les Français ? 65% les comprennent sans les approuver. Peu après la mésaventure du fils Pinault coincé dans un taxi par son personnel, le Chef de l’Etat est monté au créneau : il fera respecter le droit ! La belle affaire. De quel droit parle-t-on devant le désespoir et l’angoisse de l’ensemble des salariés ? Le droit est-il en cause lorsque des salariés retiennent leur patron ? C’est le droit à l’emploi qu’ils mettent en avant. Le gouvernement a bien pondu une loi sur le droit opposable au logement, pourquoi pas pour le travail ? Le capitalisme, c’est le profit et rien d’autre. Tout ce qui le tempère et l’humanise vient de la société dont l’Etat et les représentants sociaux et politiques sont des acteurs déterminants.
Les grévistes de Caterpillar ont décliné l’invitation d’aller en délégation à l’Elysée, non pour être reçu par Nicolas Sarkozy mais seulement par son conseiller, Raymond Soubie lequel se flatte de rouler dans la farine tout interlocuteur. Ce refus est à souligner : les femmes et les hommes de Caterpillar s’insurgeant d’être assimilés à des voyous disent au Chef de l’Etat « venez chez nous ». C’est l’arroseur arrosé !
Petit à petit, malgré les prudences journalistiques, les différents conflits (hospitalier, universitaire, industriel…etc) s’enracinent et s’organisent. On notera que les partis politiques sont tous dépassés ou mis sur le bas côté et que les syndicats pensent, à tort, tenir toutes les mailles du filet. Les revendications sociales deviennent des courts ouvrages vendus à la FNAC (et pour cause !) en tête de gondole tel le programme du LKP édité par la maison d’édition Desnel ou Le manifeste pour les produits de haute nécessité par Galaade éditions. L’insurrection qui vient, publiée par La fabrique cartonne dans les librairies sans que les médias encouragent les ventes par de nombreuses critiques, ils pratiquent l’omerta.
Au-delà des conflits sociaux, les Français constatent que l’Assemblée légifère toujours pour interdire et corseter, ainsi, le projet de loi Hadopi. Les Français notent, également, que les forces du régime tout en étant de plus en plus répressives, ont de plus en plus de mal à contenir les manifestations: à Strasbourg, 10 000 policiers et 1.500 militaires n’ont pas pu empêcher les violences, à Bastia, ce sont 70 policiers qui furent blessés. Que dit Mme Alliot-Marie ? Interdire le port des cagoules !
En fait, le régime sarkozien ne dispose plus de tellement de force, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion restant des chaudrons qui ne demandent qu’à s’enflammer encore.
Les grévistes de Caterpillar ont décliné l’invitation d’aller en délégation à l’Elysée, non pour être reçu par Nicolas Sarkozy mais seulement par son conseiller, Raymond Soubie lequel se flatte de rouler dans la farine tout interlocuteur. Ce refus est à souligner : les femmes et les hommes de Caterpillar s’insurgeant d’être assimilés à des voyous disent au Chef de l’Etat « venez chez nous ». C’est l’arroseur arrosé !
Petit à petit, malgré les prudences journalistiques, les différents conflits (hospitalier, universitaire, industriel…etc) s’enracinent et s’organisent. On notera que les partis politiques sont tous dépassés ou mis sur le bas côté et que les syndicats pensent, à tort, tenir toutes les mailles du filet. Les revendications sociales deviennent des courts ouvrages vendus à la FNAC (et pour cause !) en tête de gondole tel le programme du LKP édité par la maison d’édition Desnel ou Le manifeste pour les produits de haute nécessité par Galaade éditions. L’insurrection qui vient, publiée par La fabrique cartonne dans les librairies sans que les médias encouragent les ventes par de nombreuses critiques, ils pratiquent l’omerta.
Au-delà des conflits sociaux, les Français constatent que l’Assemblée légifère toujours pour interdire et corseter, ainsi, le projet de loi Hadopi. Les Français notent, également, que les forces du régime tout en étant de plus en plus répressives, ont de plus en plus de mal à contenir les manifestations: à Strasbourg, 10 000 policiers et 1.500 militaires n’ont pas pu empêcher les violences, à Bastia, ce sont 70 policiers qui furent blessés. Que dit Mme Alliot-Marie ? Interdire le port des cagoules !
En fait, le régime sarkozien ne dispose plus de tellement de force, la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion restant des chaudrons qui ne demandent qu’à s’enflammer encore.
Jour après jour, les fissures s’ajoutent aux fissures. Sommes-nous à la veille d’une explosion générale, sociale et politique ? Nous sommes entre les mains de l’événement cette flammèche de l’Histoire.
Jean Vinatier
©SERIATIM 2009
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
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