Est-ce l’enterrement de la Françafrique ? Pas du tout, une oligarchie française (diplomates, généraux, hommes d’affaires, élus politiques sans oublier les Frères des vénérables obédiences) continuera de visiter l’Afrique et d’entretenir son fameux filon sans se préoccuper des Africains ! Si l’on veut connaître le sentiment général des hommes de ce continent à notre sujet, il vous suffit d’aller, par exemple, sur le marché africain sur Lennox Avenue à New York pour vous entendre dire tout le mal que l’on nous souhaite !
Est-ce vraiment une image glorieuse de voir Sarkozy et Chirac (où est Giscard d’Estaing) s’incliner avec respect devant la dépouille d’Omar Bongo. Il est vrai que Omar ex-Jean-Bernard Bongo ne cessa jamais de se rappeler qu’il devait à la France son élévation en 1967 à la présidence du Gabon et qu’il fut formé par nos services secrets.
En quarante deux années de règne, il accumula, évidemment, une fortune considérable et assura le bon envoi franco de port (normal pour un ex-postier) de mallettes bourrées à craquer qui servirent à l’entretien de la quasi-totalité des partis politiques français sans omettre d’autres circuits où s’entremêlèrent le secret d’Etat et des appétits financiers privés. D’ailleurs comme pourvoyeur il montra, à juste titre, une grande susceptibilité, veillant à ce que Paris protège son honorabilité. Jean-Pierre Cot, sous François Mitterrand et Jean-Marie Bockel sous Sarkozy payèrent de leur portefeuille ministériel une envie de réviser notre politique africaine.
C’est réellement un exercice presque impossible de tresser des louanges à Omar Bongo, symbole parmi d’autres de tant de collusions dont l’affaire Total est le diamant…
Si, aujourd’hui, le Qatar semble se substituer au Gabon dans les bons gestes envers nos partis politiques et leurs leaders par de somptueux dîners et de belles réceptions, il n’est que plus affligeant de voir comment la France s’abaisse à devoir et néglige la vision, mettant de côté toute humanisme envers les Africains qui assistent au pillage de leur continent faute de disposer généralement de dirigeants élevés. Que la France n’est jamais voulue changer quoi que ce soit à cet état est navrant ! Malheureusement les investissements étrangers massifs (chinois, indiens, arabes) nous conduiront à ne pas varier d’un iota la Françafrique, géopolitique oblige !
Puisque le fantôme Foccart hante les allées du pouvoir et des sièges des honorables sociétés, laissons nos dirigeants être des débiteurs reconnaissants, et ayons une dette envers les Gabonais et tous les autres.
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2009
Tous droits réservés
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Est-ce vraiment une image glorieuse de voir Sarkozy et Chirac (où est Giscard d’Estaing) s’incliner avec respect devant la dépouille d’Omar Bongo. Il est vrai que Omar ex-Jean-Bernard Bongo ne cessa jamais de se rappeler qu’il devait à la France son élévation en 1967 à la présidence du Gabon et qu’il fut formé par nos services secrets.
En quarante deux années de règne, il accumula, évidemment, une fortune considérable et assura le bon envoi franco de port (normal pour un ex-postier) de mallettes bourrées à craquer qui servirent à l’entretien de la quasi-totalité des partis politiques français sans omettre d’autres circuits où s’entremêlèrent le secret d’Etat et des appétits financiers privés. D’ailleurs comme pourvoyeur il montra, à juste titre, une grande susceptibilité, veillant à ce que Paris protège son honorabilité. Jean-Pierre Cot, sous François Mitterrand et Jean-Marie Bockel sous Sarkozy payèrent de leur portefeuille ministériel une envie de réviser notre politique africaine.
C’est réellement un exercice presque impossible de tresser des louanges à Omar Bongo, symbole parmi d’autres de tant de collusions dont l’affaire Total est le diamant…
Si, aujourd’hui, le Qatar semble se substituer au Gabon dans les bons gestes envers nos partis politiques et leurs leaders par de somptueux dîners et de belles réceptions, il n’est que plus affligeant de voir comment la France s’abaisse à devoir et néglige la vision, mettant de côté toute humanisme envers les Africains qui assistent au pillage de leur continent faute de disposer généralement de dirigeants élevés. Que la France n’est jamais voulue changer quoi que ce soit à cet état est navrant ! Malheureusement les investissements étrangers massifs (chinois, indiens, arabes) nous conduiront à ne pas varier d’un iota la Françafrique, géopolitique oblige !
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