L’affaire des quotas suscite des réactions plus ou moins emportées depuis que la Conférence des Grandes Ecoles a émis un avis semi-négatif sur cette question.
Les Grandes Ecoles ne refusent pas d’accueillir des boursiers, cela va de soi mais elles entendent maintenir le principe du concours dans son intégralité. Peut-on leur donner tort ? Le principe même d’une égalité n’est-elle pas dans le concours pour lequel les candidats ont travaillé ? Les opposants disent que tous les candidats ne sont pas à égalité, celles et ceux d’un milieu défavorisé n’ayant pas pu acquérir les connaissances et la méthodologie ! Cette remarque est exacte.
Nous nous trouvons donc devant un problème : d’un côté le maintien d’un concours, de l’autre son accès au plus grand nombre. Devant cet obstacle le gouvernement a répondu, via Richard Descoings qui tient les mains des ministres Luc Chatel et Valérie Pécresse, par l’obligation d’un quota de boursiers évalué à 30% d’admis à l’entrée dans une Grande Ecole. Et de citer en exemple bien évidemment l’Ecole libre des Sciences Politiques qui, rappelons-le, n’est pas une grande école mais une école préparatoire diplômante.
Le gouvernement, à la veille des régionales et sur fond d’identité nationale, tient à rappeler l’importance qu’il accorde à cette question. Il peut ainsi, à moindre frais, faire œuvre de sensibilité sociale.
A la vérité, on ne voit nulle trace d’un grand plan tendant à établir de grands établissements préparatoires aux Ecoles « de l’élite » ! Pas davantage, on ne voit poindre dans la réforme des lycées un souci du renforcement de la culture générale ! Et moins encore encourager à la création de fondations capables de fournir des bourses plus conséquentes.
Face à un problème important, le gouvernement botte en touche, se lave les mains et dénoncerait presque les directeurs des établissements supérieurs comme des « aristocrates » Ainsi, le Président de la République qui n’a eu de cesse d’enrichir les riches et d’appauvrir tous les autres, voudrait-il comme par enchantement devenir la fée des champs!
Les Grandes Ecoles ne refusent pas d’accueillir des boursiers, cela va de soi mais elles entendent maintenir le principe du concours dans son intégralité. Peut-on leur donner tort ? Le principe même d’une égalité n’est-elle pas dans le concours pour lequel les candidats ont travaillé ? Les opposants disent que tous les candidats ne sont pas à égalité, celles et ceux d’un milieu défavorisé n’ayant pas pu acquérir les connaissances et la méthodologie ! Cette remarque est exacte.
Nous nous trouvons donc devant un problème : d’un côté le maintien d’un concours, de l’autre son accès au plus grand nombre. Devant cet obstacle le gouvernement a répondu, via Richard Descoings qui tient les mains des ministres Luc Chatel et Valérie Pécresse, par l’obligation d’un quota de boursiers évalué à 30% d’admis à l’entrée dans une Grande Ecole. Et de citer en exemple bien évidemment l’Ecole libre des Sciences Politiques qui, rappelons-le, n’est pas une grande école mais une école préparatoire diplômante.
Le gouvernement, à la veille des régionales et sur fond d’identité nationale, tient à rappeler l’importance qu’il accorde à cette question. Il peut ainsi, à moindre frais, faire œuvre de sensibilité sociale.
A la vérité, on ne voit nulle trace d’un grand plan tendant à établir de grands établissements préparatoires aux Ecoles « de l’élite » ! Pas davantage, on ne voit poindre dans la réforme des lycées un souci du renforcement de la culture générale ! Et moins encore encourager à la création de fondations capables de fournir des bourses plus conséquentes.
Face à un problème important, le gouvernement botte en touche, se lave les mains et dénoncerait presque les directeurs des établissements supérieurs comme des « aristocrates » Ainsi, le Président de la République qui n’a eu de cesse d’enrichir les riches et d’appauvrir tous les autres, voudrait-il comme par enchantement devenir la fée des champs!
La Conférence des Grandes Ecoles a souligné l’importance du concours dont le principe ne doit pas être modifié et a appelé, de fait, à une politique de l’éducation en amont très forte nécessitant des dépenses conséquentes complètement ignorées par l’Elysée lors du fameux « grand emprunt » !
Que voit-on se profiler derrière cette soudaine mansuétude élyséenne : d’une part, celle de la discrimination positive et d’autre part, la mise en orbite d’un système éducatif à l’américaine qui ignore les enseignements primaire et secondaire au profit du seul enseignement universitaire soit 700 établissements dont une vingtaine est véritablement de référence.
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2010
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Gabon, Géorgie, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Kenya, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine , République Dominicaine, Russie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM & Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Venezuela, Vietnam, Yémen
Que voit-on se profiler derrière cette soudaine mansuétude élyséenne : d’une part, celle de la discrimination positive et d’autre part, la mise en orbite d’un système éducatif à l’américaine qui ignore les enseignements primaire et secondaire au profit du seul enseignement universitaire soit 700 établissements dont une vingtaine est véritablement de référence.
Jean Vinatier
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