Triste anniversaire pour le Président Barack Obama ! Désormais sans majorité au Sénat, perdra-t-il également, les élections de novembre 2010 ? Face au républicain Scott Brown, la défaite de Martha Coakley la candidate démocrate, dans le Massachusetts qui fut le fief du sénateur Ted Kennedy, sonne comme un avertissement très important pour l’actuel Président et, en réalité, si l’on regarde bien l’évolution de l’humeur intérieure, pour l’ensemble de la classe politique américaine.
Les nuages s’amoncellent au-dessus du ciel washingtonien : pour se défausser de sa défaite, le parti démocrate montre du doigt la Maison Blanche ; le parti républicain joue a fond le populisme et le Tea Party continue à prendre de l’ampleur. C’est plus ce mouvement qui a fait mordre la poussière à la démocrate Martha Coakley que son adversaire Scott Brown.
A une crise politique qui se profile, nous voyons une situation économico-sociale dramatique à bien des égards. La colère populaire ne se dément pas et elle prendra, certainement, dans les mois à venir des aspects qui nous surprendront. Les récentes interventions de Barack Obama contre les banquiers sont certes les bienvenues mais l’opinion publique réclame, maintenant, plus que des sanctions ou des taxes, elle voudra, certainement, que quelques figures de Wall Street rendent gorge et ne survivent plus qu’à coup de coupons d’alimentation. La politique extérieure n’intéressant que peu l’Américain, sans doute éprouve-t-il de la fierté à voir les Marine’s intervenir en masse en Haïti pour sécuriser les habitants de ce pauvre pays et ne voit naturellement pas l’opération de communication.
La première année de cette présidence fut agitée, tumultueuse, ingrate. Le Nouvel Obs titrait impudemment dans son dernier numéro : « Obama, comment il change notre monde » ! (en page 16 : c’était « Comment il change le monde »), titre racoleur et en retard de deux décennies. Barack Obama doit surtout changer les Etats-Unis afin que son pays reste celui d’un peuple de référence dans le monde en totale mutation.
Quand on voit toutes les oppositions surgies lors de la réforme du système de santé qui risque de sombrer corps et bien faute de l’appui du Sénat et si elle survit, malgré tout, elle sera tellement amendée qu’il faudra en entreprendre une seconde tout de suite après : un combat de Titans !
De janvier à novembre 2020, date à laquelle se dérouleront les élections mid-term, le Président Obama ne pourra plus fauter et sans doute, sera-t-il contraint de proposer des mesures inédites : renouveler son équipe, passer à l’offensive faute de quoi, sa présidence ne sera plus qu’une ombre.
Barack Obama doit ressouder le parti démocrate lequel est à deux doigts de se diviser, contrer les républicains mais surtout, observer combien le Tea party pourrait dans les mois à venir être une carte étonnante sur l’échiquier américain. Ce mouvement, certes, encouragé par des républicains, dont Sarah Palin –désormais chroniqueuse sur Fox News –, se justifie contre la dénonciation de la « corruption » à Washington et de Wall Street. Sans avoir de candidats, par les discours de ses orateurs, il fait pencher la balance d’un côté ou de l’autre lors d’une campagne électorale. Tea Party peut-il se transformer en parti ? Est-il le signe avant-coureur de violentes colères allant jusqu’à des insurrections locales ? En fait, tout dépendra de cette fameuse reprise économique dont les médias et les experts bassinent les oreilles des citoyens pour justifier les cours boursiers haussiers.
Pour qui sonne le glas ? Certes Barack Obama n’est pas encore perdu, sa légitimité n’étant pas contestée, mais il devra frapper de grands coups dans les semaines à venir, quitte à ébranler le système lui-même.
Avant lui Abraham Lincoln, Franklin Roosevelt et John Kennedy ont pris le taureau par les cornes, l’un des trois est quand même mort dans son lit….
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2010
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Gabon, Géorgie, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Kenya, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine , République Dominicaine, Russie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM & Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Venezuela, Vietnam, Yémen
Les nuages s’amoncellent au-dessus du ciel washingtonien : pour se défausser de sa défaite, le parti démocrate montre du doigt la Maison Blanche ; le parti républicain joue a fond le populisme et le Tea Party continue à prendre de l’ampleur. C’est plus ce mouvement qui a fait mordre la poussière à la démocrate Martha Coakley que son adversaire Scott Brown.
A une crise politique qui se profile, nous voyons une situation économico-sociale dramatique à bien des égards. La colère populaire ne se dément pas et elle prendra, certainement, dans les mois à venir des aspects qui nous surprendront. Les récentes interventions de Barack Obama contre les banquiers sont certes les bienvenues mais l’opinion publique réclame, maintenant, plus que des sanctions ou des taxes, elle voudra, certainement, que quelques figures de Wall Street rendent gorge et ne survivent plus qu’à coup de coupons d’alimentation. La politique extérieure n’intéressant que peu l’Américain, sans doute éprouve-t-il de la fierté à voir les Marine’s intervenir en masse en Haïti pour sécuriser les habitants de ce pauvre pays et ne voit naturellement pas l’opération de communication.
La première année de cette présidence fut agitée, tumultueuse, ingrate. Le Nouvel Obs titrait impudemment dans son dernier numéro : « Obama, comment il change notre monde » ! (en page 16 : c’était « Comment il change le monde »), titre racoleur et en retard de deux décennies. Barack Obama doit surtout changer les Etats-Unis afin que son pays reste celui d’un peuple de référence dans le monde en totale mutation.
Quand on voit toutes les oppositions surgies lors de la réforme du système de santé qui risque de sombrer corps et bien faute de l’appui du Sénat et si elle survit, malgré tout, elle sera tellement amendée qu’il faudra en entreprendre une seconde tout de suite après : un combat de Titans !
De janvier à novembre 2020, date à laquelle se dérouleront les élections mid-term, le Président Obama ne pourra plus fauter et sans doute, sera-t-il contraint de proposer des mesures inédites : renouveler son équipe, passer à l’offensive faute de quoi, sa présidence ne sera plus qu’une ombre.
Barack Obama doit ressouder le parti démocrate lequel est à deux doigts de se diviser, contrer les républicains mais surtout, observer combien le Tea party pourrait dans les mois à venir être une carte étonnante sur l’échiquier américain. Ce mouvement, certes, encouragé par des républicains, dont Sarah Palin –désormais chroniqueuse sur Fox News –, se justifie contre la dénonciation de la « corruption » à Washington et de Wall Street. Sans avoir de candidats, par les discours de ses orateurs, il fait pencher la balance d’un côté ou de l’autre lors d’une campagne électorale. Tea Party peut-il se transformer en parti ? Est-il le signe avant-coureur de violentes colères allant jusqu’à des insurrections locales ? En fait, tout dépendra de cette fameuse reprise économique dont les médias et les experts bassinent les oreilles des citoyens pour justifier les cours boursiers haussiers.
Pour qui sonne le glas ? Certes Barack Obama n’est pas encore perdu, sa légitimité n’étant pas contestée, mais il devra frapper de grands coups dans les semaines à venir, quitte à ébranler le système lui-même.
Avant lui Abraham Lincoln, Franklin Roosevelt et John Kennedy ont pris le taureau par les cornes, l’un des trois est quand même mort dans son lit….
Jean Vinatier
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