Le dîner dans une bibliothèque bruxelloise des représentants des Etats européens n’a abouti qu’à la diffusion d’une déclaration d’intention politique qui laisse songeur sans apaiser quiconque.
Les Européens sont-ils solidaires non seulement de la Grèce mais de tous les autres pays membres de la zone euro en difficulté, Espagne, Portugal, Italie, Irlande ? D’un côté, transparaissent les réticences allemandes, pays le plus opposé lors de la création de la BCE, à une aide envers un pays tiers ; et d’un autre côté, toutes les observations et les commentaires tournent autour de ce que va entreprendra l’Allemagne. Ce soir, il n’y aurait donc plus qu’un seul Etat dont dépendrait le sort de l’Euro : la République Fédérale allemande ! Le palais de l’Elysée a beau faire dire que le Président Sarkozy s’est démené pour imposer la réunion : rien n’y fait, Berlin capte toutes les attentions. Pourtant, Paris a insisté avec justesse sur la nécessité d’un propos politique lequel impliquerait la mise en perspective de mesures fortes et fédératrices pour tous les Européens.
Ce vendredi soir, n’avons-nous pas le sentiment que les gouvernements de l’Union espèrent que les spéculateurs ne recommenceront pas leurs offensives puisqu’il a été dit que politiquement touts les Etats se retrouvaient sur un dénominateur commun, une déclaration ? Les chefs d’Etat et de gouvernement prépareraient-ils quelque chose pour le cas où la péninsule ibérique craquerait ? Actuellement, de toutes les bouches des gouvernements sortent plus un « pourvu que rien ne se passe » qu’un « s’ils osent nous les casserons » !
La chancelière allemande, Angela Merkel, croit-elle que la puissance économique de son pays jusqu’alors maintenue grâce, notamment à la présence immédiate de toute l’Europe de l’Est qui a fourni à ses industriels de la main d’œuvre à bas coût sans avoir à délocaliser constitue un glacis sécuritaire suffisant pour demain? L’Allemagne est-elle européenne ou impériale ? Berlin fait, peut-être, la comparaison avec les Etats-Unis : La Californie, un des états de l’Union et la 8e puissance économique mondiale, a appelé à l’aide Washington mais en vain : Wall Street s’est-il effondré ?
Que pèseront les 80 mesures franco-allemandes annoncées à grands coups de timbales ?
La zone euro résistera-t-elle aux futurs chocs ? Il le faudra bien. Qu’un des pays quitte l’euro pour reprendre sa monnaie nationale n’est pas imaginable quoiqu’en Allemagne, le retour au mark ne serait pas vécu comme un drame…..Le mark, future monnaie européenne de substitution ?
Au-delà de cette atmosphère, l’opinion publique attend une réponse à cette interrogation : à l’avenir qui des Etats ou des banquiers et des hedge funds l’emportera ?Elle attend aussi, que la monnaie européenne induise véritablement une franche solidarité sans palabres subtiles.
Y-a-t-il ou non un moteur politique européen ? Où est l’efficacité du traité de Lisbonne ?
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2010
Commentaires : Si vous n’avez pas de compte Gmail, et pour éviter le noreply-comment veuillez envoyer vos commentaires à : jv3@free.fr
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Gabon, Géorgie, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Kenya, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine , République Dominicaine, Russie, Rwanda, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM & Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Venezuela, Vietnam, Yémen
Les Européens sont-ils solidaires non seulement de la Grèce mais de tous les autres pays membres de la zone euro en difficulté, Espagne, Portugal, Italie, Irlande ? D’un côté, transparaissent les réticences allemandes, pays le plus opposé lors de la création de la BCE, à une aide envers un pays tiers ; et d’un autre côté, toutes les observations et les commentaires tournent autour de ce que va entreprendra l’Allemagne. Ce soir, il n’y aurait donc plus qu’un seul Etat dont dépendrait le sort de l’Euro : la République Fédérale allemande ! Le palais de l’Elysée a beau faire dire que le Président Sarkozy s’est démené pour imposer la réunion : rien n’y fait, Berlin capte toutes les attentions. Pourtant, Paris a insisté avec justesse sur la nécessité d’un propos politique lequel impliquerait la mise en perspective de mesures fortes et fédératrices pour tous les Européens.
Ce vendredi soir, n’avons-nous pas le sentiment que les gouvernements de l’Union espèrent que les spéculateurs ne recommenceront pas leurs offensives puisqu’il a été dit que politiquement touts les Etats se retrouvaient sur un dénominateur commun, une déclaration ? Les chefs d’Etat et de gouvernement prépareraient-ils quelque chose pour le cas où la péninsule ibérique craquerait ? Actuellement, de toutes les bouches des gouvernements sortent plus un « pourvu que rien ne se passe » qu’un « s’ils osent nous les casserons » !
La chancelière allemande, Angela Merkel, croit-elle que la puissance économique de son pays jusqu’alors maintenue grâce, notamment à la présence immédiate de toute l’Europe de l’Est qui a fourni à ses industriels de la main d’œuvre à bas coût sans avoir à délocaliser constitue un glacis sécuritaire suffisant pour demain? L’Allemagne est-elle européenne ou impériale ? Berlin fait, peut-être, la comparaison avec les Etats-Unis : La Californie, un des états de l’Union et la 8e puissance économique mondiale, a appelé à l’aide Washington mais en vain : Wall Street s’est-il effondré ?
Que pèseront les 80 mesures franco-allemandes annoncées à grands coups de timbales ?
La zone euro résistera-t-elle aux futurs chocs ? Il le faudra bien. Qu’un des pays quitte l’euro pour reprendre sa monnaie nationale n’est pas imaginable quoiqu’en Allemagne, le retour au mark ne serait pas vécu comme un drame…..Le mark, future monnaie européenne de substitution ?
Au-delà de cette atmosphère, l’opinion publique attend une réponse à cette interrogation : à l’avenir qui des Etats ou des banquiers et des hedge funds l’emportera ?Elle attend aussi, que la monnaie européenne induise véritablement une franche solidarité sans palabres subtiles.
Y-a-t-il ou non un moteur politique européen ? Où est l’efficacité du traité de Lisbonne ?
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