Hier, à Bruxelles Nicolas Sarkozy avait-il en tête le tube de Stéphanie de Monaco : « Comme un ouragan » ?
Ne reculant devant aucune imprudence de langage, il est monté à l’assaut des participants au sommet européen n’hésitant pas à faire dire à Angela Merkel ce qu’elle n’a jamais énoncé : le démantélement des camps de Roms.
Dans l’absolu, Nicolas Sarkozy se moque comme d’une guigne d’avoir choqué, heurté, l’essentiel étant qu’il puisse envoyer un message fort vers l’électorat de reconquête afin qu’il ne lui manque pas au printemps 2012. Le Président français s’est « berlusconisé ».
Il est assez piquant de voir un Président français entrer dans une colère noire contre la commission Barroso qu’il n’a eu de cesse de soutenir : ne fut-il pas l’avocat du traité de Lisbonne ? Que Nicolas Sarkozy veuille par-dessus tout rester au pouvoir jusqu’en 2017 ne l’autorise pas à passer outre aux institutions, aux règlements, au cadre moral qu’il a contribués à mettre en place !
Le Chef de l’Etat a voulu, dit-il, « répondre de l’insulte faite à la France » oubliant très précisément que notre pays étant la patrie des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle devait plus qu’aucune autre nation se montrer irréprochable : Etait-ce le cas dans la première circulaire ?
Qu’il le veuille ou pas, un Chef d’Etat démocratique ne peut pas faire ce qu’il veut. S’il s’enferre de son propre chef dans un marigot, ne doit-il pas s’en prendre à lui-même ? A quelques semaines du remaniement ministériel, l’Elysée n’a de choix, semble-t-il, faute de prises à gauche hormis Jack Lang et Manuel Walls, qu’entre trois possibilités : soit, un gouvernement d’ultra droite au risque de laisser émerger un tandem Villepin/Bayrou et une personnalité centriste (Morin) soit, un ministère de droite auquel cas, il ouvrirait une voie à Marine Le Pen, soit, enfin, concilier les deux droites avec le danger de perdre des deux côtés. Cette troisième hypothèse était celle qui avait mené à la victoire en 2007 Nicolas Sarkozy: peut-elle, aujourd’hui, se reproduire ?
Cette tempête de quelques heures aura des conséquences lors du G20. Quelques mois plus tôt, le Président s’était déplacé à Pékin pour avoir le soutien chinois comme 1er animateur du G20 prévu en novembre prochain : Aujourd’hui qu’en pensent les Chinois et les autres leaders du monde émergent ?
Si Nicolas Sarkozy garde tout le soutien du Paris financier et de lobbies communautaires garde-t-il la confiance des Français ? L’institut de sondages, Opinionway répond oui à 56% !
Voilà, nous avons un Président « berlusconisé » happé par les surenchères populistes qui tiendront lieu de communication politique : nous sommes à des années lumières de la République irréprochable……
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM 2010
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Gabon, Gambie,Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Venezuela, Vietnam, Yémen
Ne reculant devant aucune imprudence de langage, il est monté à l’assaut des participants au sommet européen n’hésitant pas à faire dire à Angela Merkel ce qu’elle n’a jamais énoncé : le démantélement des camps de Roms.
Dans l’absolu, Nicolas Sarkozy se moque comme d’une guigne d’avoir choqué, heurté, l’essentiel étant qu’il puisse envoyer un message fort vers l’électorat de reconquête afin qu’il ne lui manque pas au printemps 2012. Le Président français s’est « berlusconisé ».
Il est assez piquant de voir un Président français entrer dans une colère noire contre la commission Barroso qu’il n’a eu de cesse de soutenir : ne fut-il pas l’avocat du traité de Lisbonne ? Que Nicolas Sarkozy veuille par-dessus tout rester au pouvoir jusqu’en 2017 ne l’autorise pas à passer outre aux institutions, aux règlements, au cadre moral qu’il a contribués à mettre en place !
Le Chef de l’Etat a voulu, dit-il, « répondre de l’insulte faite à la France » oubliant très précisément que notre pays étant la patrie des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle devait plus qu’aucune autre nation se montrer irréprochable : Etait-ce le cas dans la première circulaire ?
Qu’il le veuille ou pas, un Chef d’Etat démocratique ne peut pas faire ce qu’il veut. S’il s’enferre de son propre chef dans un marigot, ne doit-il pas s’en prendre à lui-même ? A quelques semaines du remaniement ministériel, l’Elysée n’a de choix, semble-t-il, faute de prises à gauche hormis Jack Lang et Manuel Walls, qu’entre trois possibilités : soit, un gouvernement d’ultra droite au risque de laisser émerger un tandem Villepin/Bayrou et une personnalité centriste (Morin) soit, un ministère de droite auquel cas, il ouvrirait une voie à Marine Le Pen, soit, enfin, concilier les deux droites avec le danger de perdre des deux côtés. Cette troisième hypothèse était celle qui avait mené à la victoire en 2007 Nicolas Sarkozy: peut-elle, aujourd’hui, se reproduire ?
Cette tempête de quelques heures aura des conséquences lors du G20. Quelques mois plus tôt, le Président s’était déplacé à Pékin pour avoir le soutien chinois comme 1er animateur du G20 prévu en novembre prochain : Aujourd’hui qu’en pensent les Chinois et les autres leaders du monde émergent ?
Si Nicolas Sarkozy garde tout le soutien du Paris financier et de lobbies communautaires garde-t-il la confiance des Français ? L’institut de sondages, Opinionway répond oui à 56% !
Voilà, nous avons un Président « berlusconisé » happé par les surenchères populistes qui tiendront lieu de communication politique : nous sommes à des années lumières de la République irréprochable……
Jean Vinatier
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Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats & Puerto Rico), Gabon, Gambie,Géorgie, Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kenya, Liban, Libye, Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Qatar, République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine, Uruguay, Venezuela, Vietnam, Yémen
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