Fin de semaine de tous les orages sur l’ensemble de la zone euro sans oublier les événements britanniques. Angela Merkel fustige les banquiers tout en se gardant bien de prendre les décisions adéquates. Les différentes autorités de l’Union européenne, loin d’encourager les chefs d’Etat à se montrer à la hauteur de leur fonction, enfourchent, au contraire, le cheval des spéculateurs. Cette fuite en avant qui impose aux différents peuples européens des économies, des sacrifices principalement aux plus faibles est tout simplement odieuse !
Au lieu de prendre à bras le corps le problème de la monnaie unique qui ne s’appuie pas sur un Etat européen mais qui flotte au-dessus d’un espace marchand, ouvert à tous les vents et à toutes les avidités des financiers, tous les décideurs politiques ne songent - et en particulier Berlin et Paris – qu’à se concentrer sur le seul plan de sauvetage pour le plus grand plaisir des agioteurs.
Il faudra expliquer pourquoi le gouvernement irlandais trouve juste de faire payer à ses concitoyens les fautes de trois banques. Pourquoi ne pas les laisser tomber en faillite ? Ces libéraux (libertariens) si fiers de leur liberté revendiquée comme un absolu, de cracher leur mépris envers l’Etat, de maudire tout lien social et toute solidarité au sein d’une nation et, qui se rengorgent à coup de milliards via des financiers matheux, pourquoi diable une nation devrait-elle se sacrifier pour eux ? Un gouvernement digne de ce nom appliquerait la célèbre phrase de Vincent de Gournay, intendant français du XVIIIe siècle : « Laisser faire, laisser passer » .
Ne serait-il pas temps que les banques d’affaires soient mises devant leur responsabilité, elles qui ont tellement reçu d’argent public tout en s’efforçant de cacher le plus possible leur état véritable ?
Philippe le Bel, l’un de nos plus grands monarques, a su, au moment opportun, détruire l’ordre du Temple qui devenait un Etat dans l’Etat, tout comme Louis XIV et Colbert puis le Régent le firent lors des Chambres ardentes pour contraindre les financiers à rester à leur place.
S’il n’est pas question de brûler dans l’île de la Cité, les nouveaux templiers, il faudrait méditer l’habilité des Chinois qui avec leur capitalisme d’Etat savent attirer régulièrement, les spéculateurs puis les faire tomber avec un parfait cynisme.
Après les étudiants Italiens et Anglais puis les Portugais dans leur ensemble, les Irlandais descendront dans la rue. Les peuples doivent rappeler à leurs gouvernements qu’ils doivent d’abord assurer leur société avant de sauver les fortunes de toute cette finance égotiste et dévoreuse de toute humanité.
Jean Vinatier
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