Il flotte un drôle d’air, un air quelque peu enfumé : ici et là, c’est-à-dire aux Etats-Unis et en France où Barack Obama et Nicolas Sarkozy bombent le torse, à quelques mois de leur campagne présidentielle respective.
Barack Obama répète depuis plusieurs jours toute son acrimonie envers l’Iran soupçonné d’assassinat envers l’ancien ambassadeur d’Arabie Saoudite, Prince Turki al-Faisal lequel était très proche de feu Oussama Ben Laden, de préparation d’un attentat sur le sol américain. De son côté, le Sénat s’insurge contre le Yuan, ce qui accroit la tension avec la Chine. Et pour couronner le tout, le POTUS, reconnait bien volontiers avoir autorisé l’élimination d’hommes au nom de la sécurité nationale ; ainsi, vient de tomber au Yémen, l’Américain devenu imam, Anwar Al-Awlaki, chef supposé d’Al Quaida dans la péninsule arabique. Jamais, un récipiendaire d’un Prix Nobel de la Paix n’a été autant sur le sentier de la guerre. Après tout, Barack Obama considérait-il ce Prix Nobel comme celui de la Pax Americana…..
Nicolas Sarkozy, la tête toute entière retournée par son rapide déplacement en Libye accompagné par son Narcisse des sables, BHL, se découvrirait une vocation pour les actions militaires d’abord contre l’Iran puis d’ici trois ans contre l’Algérie. En tournée rapide dans le Caucase, le Président français a cru bon de s’en prendre en Arménie aux Turcs (pour des motifs électoralistes) et en Géorgie à la Russie (oubliant de se souvenir qu’en 2008, la première était la puissance attaquante et non l’inverse !)
Il est assez inquiétant d’entrevoir que des chefs d’Etat en quête d’un second mandat ne cesse pas de caresser des desseins bellicistes, seuls moyens, selon eux, de susciter chez leurs compatriotes un sursaut nationaliste alors que la situation sociale est tragique et que tous les deux festoient avec celles et ceux qui concentrent la richesse entre leurs mains .S’il advenait que ces deux hommes bien décevants, parvenaient à être reconduits, ils seraient en plus d’être haïs ou détestés d’apparaître comme des Chefs d’Etat par défaut.
Voilà une raison supplémentaire de devenir des indignés. Comme répondait Marcellus à Horace dans Hamlet, « il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark »!
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