Surprise générale : le premier ministre grec, Papandréou, face à une contestation d’une aile du Pasok, a été contraint de promettre la tenue d’un référendum portant sur les conclusions du dernier sommet européen. Ce vote ne devrait intervenir qu’au début de l’année 2012….Papandréou passe la main au peuple : serait-il, bien involontairement, un acteur d’une insurrection en gestation ? Une de ces « insurrections sociales globales » que nous promet Raymond Torres, le directeur de l’Institut international d’Etudes sociales, (BIT ou OIT), pour les quatre années à venir ?
La parole reviendra donc au peuple: quoi de plus naturel dans une démocratie, fondatrice, confrontée à une crise sociale et économique d’une ampleur peu égalée.!Cette consultation plonge dans la consternation aussi bien le tandem Merkel/Sarko que les banques et les institutions financières:
Paul Jorion dans sa chronique de ce matin parle du grain de sable comme d’autres du vol du papillon: rien de plus juste :
« Depuis le début de la crise, le parallèle qui s’impose est celui d’un « processus critique » : un processus qui conduit inéluctablement à l’effondrement, mais dont le timing est incertain, trop d’impondérables intervenant dans les effets globaux constatés. Et ici, l’image le plus souvent utilisée est celle d’un tas de sable bâti par des enfants : la prochaine pelletée fera-t-elle s’élever le tas, ou bien s’en effondrer un grand pan ? Impossible à dire : trop d’éléments interviennent qui détermineront si le scénario aura un aboutissement positif ou négatif : en fait, chacun des grains de sable concernés aura un rôle à jouer.
La suite :
Jean Vinatier
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Document (159 pages) du BIT/OIT:
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