Gagner les
législatives haut la main, tel est l’objectif de François Hollande sinon il
inaugurerait un cas singulier de la Ve République celui d’un Président élu et
contraint dans la foulée à la cohabitation.
Les deux millions de votes blancs sont une épée de Damoclès au-dessus
du nouveau Chef de l’Etat sachant que celles-ci sont pour les trois-quarts
plutôt à droite et au-delà. Il ne faut pas être grand clerc pour relever que sans
ce massif type de vote, Nicolas Sarkozy aurait été reconduit. L’état-major
socialiste pense certainement compter sur l’affaiblissement de la droite happée
par le vote FN et il opterait alors de conduire une campagne plutôt dirigée
vers le centre afin de capter un électorat effrayé et décontenancé par les
duels UMP/FN. Une manœuvre pas si simple à mener : François Bayrou, rallié
à titre personnel au candidat socialiste, aura en face de lui une socialiste !
Est-ce la bonne tactique pour séduire les centristes quand le Front de
gauche (PC inclus) multipliera les escarmouches et que les Verts auront la
subtilité d’un éléphant dans un magasin de porcelaine et sans omettre, non
plus, des sons discordants depuis le PS.
En principe, les Français ne devraient pas dévier d’une maxime qui veut
qu’un nouveau Président dispose de la majorité. Mais les socialistes savent qu’ils
sont victorieux non sur leur programme mais sur la profonde hostilité envers
Nicolas Sarkozy et que la situation européenne impose la cadence et l’audace. François
Hollande n’a pas le choix : il doit tant à l’intérieur qu’à l’extérieur,
prendre des décisions de nature à l’inscrire dans un processus politique
irréversible. Avoir en ordre de bataille un gouvernement restreint sachant qu’il
jouera une carte décisive lors de sa première rencontre, le 15 mai, avec la
chancelière allemande qui multiplie les annonces (pacte de stabilité,
Afghanistan) autant de postures qui soulignent sans doute plus sa fragilité que
sa solidité. Sur le plan intérieur, une mesure phare sur l’enseignement ou l’économie
devrait suffire pour la campagne.
Les socialistes auront à souquer ferme entre les écueils : Le vote
blanc pourrait à nouveau jouer un rôle important compliquant alors la tâche
présidentielle et l’UMP, le Modem et le FN, s’ils se préparent à se castagner,
ils ne sont pas le moins du monde effondrés ou abattus,
François Hollande n’a pas le choix et doit impérativement éviter de
louvoyer, d’esquiver. Les Français n’apprécieraient pas qu’il perpétue sa tactique
de campagne, ils attendent un homme de bon sens et sérieux, l’inverse d’un Delanoë
ou d’un Sarkozy que peu sépare !
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