J’ai lu son ouvrage et vu l’ensemble de la série documentaire. Le livre
autant que je m’en souvienne ne m’avait pas fait sursauté par des fautes
magistrales : Lorànt Deutsch ne prétendait pas commettre un ouvrage d’histoire
mais était un acteur-promeneur dans le passé parisien au grès du métropolitain
avec ce qu’il faut d’historiettes, de petits faits c’est-à-dire tout ce que les
lecteurs aiment à glaner, à retenir.
La série documentaire n’a pas pu ou su rester dans les sillons de l’ouvrage.
Par un découpage déséquilibré : 3 numéros pour l’histoire de Paris depuis
les origines jusqu’à la fin des guerres
de religion puis un seul pour toute la période allant de Louis XIV à Nicolas
Sarkozy était une erreur de taille ne pouvant que suggérer un travail bâclé pour
tenir le budget et, ainsi, détériorer un sujet au départ bien attractif. Par des
erreurs historiques (p.ex. : Philippe le Bel n’avait pas fils) qui ne sont
pas tolérables tant il y a de professeurs émérites disposés à relire avec
bienveillance un scénario. Stéphane Bern, tout sucre, tout miel prend la
précaution de s’effacer devant les titulaires de chaire comme un de mes amis,
Lucien Bély (p.ex. : Secret d’Histoire « Louis XIV »). Quel
travail n’a donc pas fait l’éditeur ? Je me souviens très bien de ma longue
et aimable conversation avec Marc Ferro au sujet des coquilles et fautes relevées
dans son livre, Histoire de France, (Odile Jacob). Après avoir convenu de la
défaillance de l’éditeur… rien ne fut modifié !
Pour en revenir à Lorànt Deutsch assailli par des élus parisiens, communistes,
du Front de gauche furieux de le savoir dans des lycées et collèges où les
professeurs d’histoire sont présents, son malheur, sa faute, a été d’avouer une
sympathie (discrète) pour la royauté, de
le répéter lors d’un entretien. Cette charge venant de la part de gens dont le
parti a brillé par son intolérance ne manque pas de sel ! Les fautes dénoncées
ne forment pas le fond de la querelle. Nous
sommes en présence d’une accusation pour une
opinion, un sentiment qui déplaît à des chapelles. Ni plus, ni moins. Raconter
l’Histoire ne peut être neutre, les hommes ne l’étant pas.
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2012
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