Le Président Hollande en affirmant que la rafle du Vel d’Hiv avait été
« un crime commis en France par la France » choque bon nombre de
Français et avec raison. On nous rapporte que le discours commémoratif de la
rafle du Vel d’Hiv à Paris, zone occupée sous commandement allemand, qui vit le destin de Français juifs basculer dans l’horreur
placerait François Hollande dans les pas de Jacques Chirac et se démarquerait
donc définitivement des louvoiements de François Mitterrand. Jacques Chirac
avait tenu en son temps à rappeler la tâche indélébile de l’Etat français dans
les atrocités perpétrées sur le sol de la France et invitait par ses dires à ne
plus l’occulter. Ce qu’avait pu exprimer le Général de Gaulle et qui avait convenu à
François Mitterrand, en biffant le nom de Vichy estimant que la France légitime
était celle qui combattait l’ennemi, ne tenait plus. Afin de transmettre aux
générations futures, il convenait de souligner qu’à un moment donné de l’Histoire
de France, deux attitudes françaises s’opposèrent, la première
collaborationniste à Vichy, la seconde combattante depuis Londres, le sol national et l’empire.
Le discours prononcé par François Hollande, rédigé sans doute par
Aquilino Morelle, franchit semble-t-il un Rubicon. En affirmant que la rafle du
Vel d’Hiv était le fait de la France suggère
une totalité uniforme de toute notre Histoire. Le Président pose,
involontairement, sur le front de tous les Français une culpabilité générale.
Comme l’a exprimé Jean-Pierre Chevènement, il aurait été infiniment plus juste
de souligner que cette rafle policière imposée par l'occupant ne rencontra pas l'opposition du régime de Vichy laissant la
préfecture de police agir (des policiers se régimbèrent) et, j’ajoute hélas, avec la complicité de certains
parisiens.
De cette phrase mal construite et pensée, surgissent les effets souvent
négatifs de la faveur dont jouit la repentance
et de ce travers à travailler l’aspect communication plutôt que le propos réfléchi.
En tant que Français, j’assume et j’accepte l’ensemble de l’histoire
nationale autant celle de la gloire que celle de la honte, ici, la France collaborationniste.
Dernier point, les critiques restent mesurées mais qu’eussent-elles été
si Nicolas Sarkozy en avait été l’orateur…….
Jean Vinatier
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2012
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