Les indépendantistes catalans ont réussi leur pari : emporter les
élections régionales. Si le parti indépendantiste de droite d’Arturo Mas a subi
un échec, ceux de gauche, les plus radicaux, ont doublé leur score. Les
électeurs ne sont-ils pas allés au-delà du souhait d’Arturo Mas ?
La Catalogne autrefois le royaume d’Aragon dans lequel on inclura les
territoires des rois de Majorque (Baléares, Cerdagne, Roussillon, Montpellier) est
jugée viable sur le plan économique par des financiers sans doute alléchés par
une région prospère mais qui refuse obstinément de parler une autre langue que
le catalan !
Et maintenant ? L’indépendance ne sera pas effective demain mais
dans quatre ou cinq ans si tout se déroule bien. Deux obstacles majeurs sont
sur son chemin : le premier est la constitution du royaume qui prohibe
toute indépendance régionale, le second est l’Union européenne qui assure l’intangibilité
des frontières et un troisième, l’armée espagnole.
L’Union européenne connaît des secousses indépendantistes de l’Ecosse à
la Flandres en passant par les Bavarois et les Milanais, autrefois états
souverains. Bruxelles ne favorise-t-elle pas depuis longtemps l’émergence des
régions ? D’ailleurs, si toutes les régions se détachaient des
Etats-nation ne resterait-il pas que l’option fédérale pour maintenir l’ensemble ?
Mais voilà, les mêmes promoteurs de ce type d’Europe n’entendent pas du tout
renoncer à gouverner des nations. Petit à petit, les antagonismes grandissent
en se rapprochant : évolution périlleuse alors que tous les repères sociétaux
et laïcs sont déstabilisés, remis en question, que les histoires nationales s’inclinent
devant les « mémoires », les repentances sur fond de la popularité de
l’uchronie.
Ajoutons que ces colères régionalistes ne sont pas le seul privilège de
l’Europe puisque les Etats-Unis ont connu, juste après la réélection de Barack
Obama, une explosion de demandes sécessionnistes dont du Texas, seul Etat à
avoir eu une représentation diplomatique notamment à Paris et vice-versa.
Ci-dessous l’article de Vadim Doubnov qui
semble méconnaître l’histoire espagnole en ignorant, semble-t-il, que c’est la
réunion de l’Aragon et de la Castille (Ferdinand et Isabelle) qui a fait naître
l’Espagne moderne.
Jean Vinatier
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2012
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