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mardi 29 octobre 2013

« Les Frondeuses: une révolte au féminin (1643-1661) » de Sophie Vergnes N°1496 6e année

Un sujet bien intéressant qui souligne, s’il en était besoin, les nombreuses modernités contenues dans les Frondes (1648-1653) qui faillirent devenir révolutionnaires et  où le fameux « devoir de révolte » poussé jusqu’aux extrêmes prépareraient plus qu’on ne l’écrira le terrain aux bouleversements de la fin du XVIIIe siècle.
 « Ce livre s’intéresse au rôle politique des femmes de l’aristocratie dans la Fronde et aux représentations dont il fait l’objet au XVIIe siècle, de façon à en faire apparaître les enjeux politiques, sociaux et culturels.
Les actions accomplies, mais surtout les discours, les mises en scène et, plus généralement, toutes les stratégies de communication qu’emploient les Frondeuses et leur entourage pour intervenir dans la guerre civile sont examinés, ainsi que les témoignages des contemporains. Or, les sources écrites et la documentation iconographique révèlent une conception du pouvoir, du champ d’action des femmes et des rapports entre femmes et pouvoir bien plus ouverte et audacieuse que ne le laisse entendre la règle de l’exclusif masculin.
Tous les projets politiques auxquels participent ces femmes, une quinzaine environ, sont considérés, du début de la régence d’Anne d’Autriche en 1643 à l’avènement du règne personnel de Louis XIV en 1661. Deux modes d’action principaux apparaissent : les interventions à caractère militaire des Amazones de la Fronde d’une part, celles qui relèvent de la diplomatie occulte accomplies par les « intrigantes » d’autre part. L’examen des moyens employés conduit à souligner l’ancrage des Frondeuses dans des réseaux familiaux, amicaux et clientélaires puissants où elles occupent des positions stratégiques. Pour plusieurs d’entre elles, l’analyse des actes et des discours avant, pendant et après les troubles civils pose la question d’une éventuelle démarche d’émancipation à caractère féministe.
Sophie Vergnes est agrégée et docteur en histoire. Membre de Mnémosyne (association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre), de la SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes d’Ancien Régime) et du laboratoire Framespa-UMR 5136 (Université de Toulouse II-Le Mirail), elle poursuit ses recherches sur la contestation politique en France au XVIIe siècle, et particulièrement sur le rôle qu’y tiennent les femmes de l’aristocratie.
Elle publie ici son premier livre. »
Source :
http://www.champ-vallon.com/Pages/Pagesepoques/Vergnes.html

Jean Vinatier
SERIATIM 2013

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