« La
revue économique La Synthèse on line vient de publier un article intitulé « A
quoi pourrait ressembler la zone Euro à la fin de la crise? » Cet article est
désolant. Nous ne nous poserons pas la question de savoir si son auteur, le
bien connu et estimé Patrick Artus, est de gauche ou de droite, nous nous
bornerons à constater que son diagnostic définit un avenir proche de
l'encéphalogramme plat. Il prévoit certes que la zone euro pourrait résister à
de nouvelles crises de paiement du type de celle qui avait menacé la Grèce
voici quelques mois, mais, pendant les années suivantes, elle ne sortirait pas
du sous-investissement, de l'absence de programmes mobilisateurs, notamment
dans les secteurs technologiques, et plus généralement d'un manque de compétitivité
face aux grandes puissances mondiales. Même si l'Allemagne s'en tirait un peu
mieux, elle ne suffirait pas à impulser à l'ensemble des Etats européens le
dynamisme global permettant de figurer encore dans la prochaine décennie parmi
ces puissances. La France en particulier continuerait à se traîner en bas de
l'échelle de la stagnation. (Voir ceci.)
Le
diagnostic paraît fondé. Mais il appelle un sentiment de révolte. Les pays de
la zone euro en général, la France pour ce qui la concerne, qui disposent
encore de grandes ressources humaines, industrielles et technologiques, ne
vont-elles rien faire pour sortir du carcan imposé par les Institutions
européennes (Bruxelles) et à travers elles, par ceux qui ne veulent aucun bien
à l'Europe, à commencer par les Etats-Unis d'Amérique? A cette question, une
réponse que l'on qualifiera par commodité de « populisme » paraît s'imposer: il
faut sortir de l'Union européenne, pour reprendre une certaine capacité
d'initiative. Mais il s'agit d'une fausse solution. Nous ne prendrons pas ici
de temps pour expliquer une nouvelle fois ce que tous les gens informés savent
parfaitement: en dehors de l'Union Européenne, la France où les pays qui
suivraient cet exemple, ne pèseraient pas grand chose. Si l'Islande peut
affronter le monde à elle seule, la France, du fait même de ses nombreux
atouts, attirant les convoitises, ne pourrait pas survivre longtemps sans la
collaboration des autres puissances européennes, comme d'ailleurs de Bruxelles.
Mais alors que faire? »
La suite ci-dessous :http://www.dedefensa.org/article-la_france_en_europe_comment_passer_de_l_effacement_au_leadership_27_11_2013.html
SERIATIM 2013
Internautes : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie
Saoudite, Argentine, Arménie, Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie,
Bénin, Bolivie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun,
Canada, Chili, Chine (+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa,
Corée du Sud, Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30
Etats & Puerto Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie,
Guatemala, Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran,
Islande, Israël, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye,
Liechtenstein, Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc,
Mauritanie, Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle
Zélande, Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar,
République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San
Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse,
Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont
France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–et-Miquelon),
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