Comme l’indique ci-dessous, l’extrait du communiqué envoyé par Bernard
Lugan, l’Algérie entrerait dans une période mouvementée suite à la nouvelle
hospitalisation du Président Abdelaziz Bouteflika : pour l’heure, le calendrier
des élections présidentielles prévues en avril est immobilisé. En tout cas,
c’est en France que semble se concocter l’après, preuve s’il en est que notre
pays continue à jouer un rôle en Afrique, rôle démontré par les interventions
en Libye, au Mali, en Centrafrique. Si nous n’avons plus de chasse-gardée
reconnaissons que nous sommes devenus un garde-chasse actif, et non un gendarme,
terme qui nous répugne…Une contradiction supplémentaire !
Alors qu’au mois de novembre 2013 le FLN l’a désigné comme son
candidat lors des élections présidentielles du mois d’avril 2014, à moins de
quatre mois du scrutin, l’on ne sait toujours pas s’il sera physiquement et
intellectuellement en mesure de briguer un 4° mandat.
Son véritable état de santé est caché à l’opinion algérienne parce que les
clans régionaux et politiques qui se partagent les fruits du pouvoir ne se sont
toujours pas mis d’accord sur sa succession. L’Algérie est en effet dirigée par
une nomenklatura opaque dont le principal souci semble être de
s’auto-reproduire. Son cœur est représenté par l’ANP (armée nationale
populaire) dont les 350 000 hommes sont commandés par le général Ahmed Gaïd
Salah né en 1940, et la DRS (Département du renseignement et de la sécurité)
avec dit-on, plus de 100 000 agents dirigés par le général Mohamed Mediène, né
en 1939.
L’Algérie qui était demeurée à l’écart des convulsions liées au prétendu «
printemps arabe » pourrait donc connaître de sérieuses convulsions en 2014.
Tous les ingrédients d’une crise politico-sociale majeure y sont en effet
réunis : démographie suicidaire, moitié de la population ayant moins de 20 ans,
35% de chômage chez les jeunes, misère sociale, société fermée incapable de se
réformer, industrie inexistante, système bancaire d’un autre temps et
administration apoplectique forte d’environ 1,5 million de fonctionnaires. De
plus, le pays est fracturé entre arabisme et berbérisme avec une influence de
plus en plus forte de l’islamisme
L’Algérie qui est donc dans une impasse sociale, morale et politique,
navigue, tel un vaisseau fantôme au milieu des écueils nés de la quasi vacance
du pouvoir. Jusqu’à présent elle a échappé à la crise majeure grâce au colossal
bas de laine tiré d’une rente pétrolière et gazière qui lui a permis d’éviter
l’embrasement en achetant la paix sociale. Pour combien de temps encore
? »
Jean Vinatier
SERIATIM
2014
Internautes : Afrique
du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie,
Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie
Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine
(+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud,
Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats &
Puerto Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala,
Guinée, Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël,
Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein,
Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie,
Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande,
Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Pérou, Philippines, Qatar, République
Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San Salvador, Saint-Marin,
Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse, Syrie, Taiwan,
Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont France + DOM-TOM,
Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon), Ukraine,
Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen
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