La conférence de presse de François Hollande n’a guère su donner de
surprises à moins d’admettre que le choix social-libéral du Président en était une.
Les socialistes se sont ralliés à l’économie de marché sous Delors, Chavranski et Camdessus
en 1983. Depuis cette date, la rue de Solferino, afin de garder un électorat et
se répéter dans les salons qu’eux les socialistes étaient toujours bons et
généreux, ont constamment déguisé leurs discours quitte à les modifier une fois
le maroquin entre leurs mains. Les propos d’hier n’étaient donc pas un
étonnement lequel marque, tout de même le terrible refus de proposer des
politiques économiques innovantes, hors des sentiers battus par tous les
économistes libéraux depuis Berlin jusqu’à New York. Son innovation serait dans
l’institution d’un Conseil stratégique de la dépense (une de plus donc !),
un comité Théodule destiné surtout à indiquer à l’Allemagne que notre pays ferait
les réductions de la dépense publique : c’est ainsi que l’on illustre le
rapprochement franco-allemand qui ressemble de plus en plus à un serpent de mer
au lieu d’être une double force pivot, pivot géoéconomique, pivot géopolitique….
Sur le plan politique, le Président, tout en semblant acter de peu
favorables élections, municipales et européennes, remet sur le tapis la réforme
territoriale alors même que d’ici une année les élections régionales auront
lieu. Mais c’est un pouvoir affaibli avec un Président empêtré dans des
histoires de cœur qui se targue d’entreprendre un si grand chantier lequel
suppose un Chef de l’Etat sur de son incarnation, soutenu par la nation, doté d’une
aura.
François Hollande a évité les écueils comme surent le faire ces
prédécesseurs : son intervention nous laisse nécessairement sur notre faim
et la déférence journaliste lui permet, comme toujours, de s’en sortir sans
dommage. Une Michèle Cotta a dit, pensant les micros éteints, que le Président
était « moche et minable », affolant le pauvre Pujadas : c’est
à ce genre de couac que l’on mesure bien
que le spectacle était rodé, chacun dans son rôle….
Jean Vinatier
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2014
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