Après 4 siècles d’esclavage de 1648, date de la mise en œuvre du code noir, jusqu’en 1848 date de l’abolition de l’esclavage dans les îles françaises et après encore un siècle de colonisation, les années soixante sont apparues comme les années de la libération pour une bonne partie des colonies françaises d’Afrique. Les pays colonisateurs affaiblis par deux guerres ont décidé de donner de la main droite, l’indépendance qu’ils ont reprise de la main gauche à travers des accords de coopération (charte de l’impérialisme).
50 ans après, ces anciennes puissances coloniales, connaissant une suite de crises financières aussi aiguës les unes que les autres, semblent regretter les indépendances octroyées et toutes autres formes d’autonomie. On assiste, donc, à la mise en place de nouveaux schémas d’appropriation de l’Afrique par ses anciens colons. Tous les actes actuels des États occidentaux semblent être calqués sur le code noir et paraissent conduire le continent africain dans une spirale néo-esclavagiste avec l’appui de quelques « affranchis ». Nous entendons par « affranchis », tous ces commis placés ou cooptés à la tête des États pour satisfaire les intérêts occidentaux au détriment des besoins réels de la population.
Examinons l’essence du code noir de 60 articles et ses similitudes avec les pratiques actuelles des États occidentaux en Afrique avec l’appui de leurs « affranchis ».
Conclusion
En parcourant le code noir de 60 articles, l’on est frappé par l’analogie entre ce dernier et le comportement non codifié des rapports actuels de l’occident avec l’Afrique. L’on constate que l’esprit du « Code noir » a toujours inspiré les rapports entre l’occident et l’Afrique en changeant les lettres, dans ses différentes variantes historiques (code de l’indigénat, charte de l’impérialisme, accords de coopération). Il n’y a point de doute comme le déclare les sénateurs français que « l’Afrique est l’avenir de la France ». Cet avenir est en œuvre avec comme objectif, 5 siècles après, de réchauffer encore une vieille recette en reformulant le code noir avec de nouvelles lettres mais en conservant l’esprit.
Le néo-colonialisme s’est rompu, Le néo-esclavagisme est donc en marche.
Sans une riposte intellectuelle appropriée, L’Afrique noire vivra les pages les plus sombres de son histoire. Dans une économie dite mondialisée, à l’exception de quelques « affranchis », les Africains seront dépouillés de tout et parqués dans des camps de réfugiés sans même pouvoir bénéficier de ces fameux « deux pots et demi de poudre de manioc ».
En parcourant le code noir de 60 articles, l’on est frappé par l’analogie entre ce dernier et le comportement non codifié des rapports actuels de l’occident avec l’Afrique. L’on constate que l’esprit du « Code noir » a toujours inspiré les rapports entre l’occident et l’Afrique en changeant les lettres, dans ses différentes variantes historiques (code de l’indigénat, charte de l’impérialisme, accords de coopération). Il n’y a point de doute comme le déclare les sénateurs français que « l’Afrique est l’avenir de la France ». Cet avenir est en œuvre avec comme objectif, 5 siècles après, de réchauffer encore une vieille recette en reformulant le code noir avec de nouvelles lettres mais en conservant l’esprit.
Le néo-colonialisme s’est rompu, Le néo-esclavagisme est donc en marche.
Sans une riposte intellectuelle appropriée, L’Afrique noire vivra les pages les plus sombres de son histoire. Dans une économie dite mondialisée, à l’exception de quelques « affranchis », les Africains seront dépouillés de tout et parqués dans des camps de réfugiés sans même pouvoir bénéficier de ces fameux « deux pots et demi de poudre de manioc ».
La suite ci-dessous :
http://www.afrique-asie.fr/menu/afrique/6998-code-noir-du-neo-colonialisme-au-neo-esclavagisme.htmlSERIATIM 2014
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