El pequeño de Evry : Non Ô Flamby, une révolution. »
L’indiscutable victoire électorale d’UKIP de Nigel Farage (28% contre
24% aux conservateurs de Cameron) renforce le vote français. Sans ce vote
anglais, il aurait été tentant pour la presse de Cour de ne cesser de réduire
la victoire Frontiste à des aigreurs, avec l’évènement d’Outre-Manche et à
quatre mois du référendum Ecossais, nous entrons, sans doute, dans une autre
dimension. L’Union européenne telle que nous la vîmes a vécu ou plus exactement
devrait avoir vécu. S’il est exact, sur le papier que le parlement européen
restera à droite, ce ne sera pas une majorité compacte, unie, idem à gauche.
L’élection du Président de la Commission européenne ne sera pas une simple
affaire de comptage comme feint de le dire M.Junker. Pour les marchés qui
ouvrent dans le vert, ils estiment que pour l’heure et au vu des faibles pouvoirs
du parlement de Strasbourg, le maintien de l’euro fort c’est-à-dire de la
politique germanique restera une garantie suffisante. Concernant le traité dit
par ironie de libre-échange, les députés européens ont voté le 16 avril pour la
création de tribunaux d’arbitrage ce qui placerait alors les seuls intérêts des
industries américaines dans une position toujours favorables. L’élection de
l’oligarque ukrainien aussi corrompu que le prédécesseur, s’étant déroulée dans
le calme apporte un espoir de stabilisation dont la durée sera limitée….
Ce n’est donc pas au niveau du parlement européen que les choses
bougeront mais bel et bien au niveau des nations européennes : partout
dans les Etats-nation de l’Europe montent le souci de vivre dans un territoire
européen bien arrêté, bien défini. Ce n’est pas le migrant qui est un problème
mais le recul de son intégration qui génère tout le malaise. Les peuples de l’Union
européenne ne veulent plus vivre dans une sorte de passoire. Bruxelles œuvre pour
la finance, les multinationales, les lobbies, l’OTAN et tient plus que tout à
nous livrer aux OGM américains. Bruxelles continuera donc à mépriser les
peuples.
Le vote anglais est, certainement le plus intéressant car si cette
victoire de l’UKIP se confirmait par une série d’élections législatives, le Royaume-Uni
sortirait, en 2017 ou avant, de l’Union européenne sciant d’un coup toute la
branche sur laquelle s’assoie la technocratie bruxelloise. Un départ anglais accélérerait
la formation d’une Europe puissance, reprenant ses billes vis-à-vis des
Américains de même qu’elle s’armerait mieux en face de la Chine. Mais, pour l’heure
si tout ceci n’est que conjoncture, le grand tort serait d’en négliger les
nouveautés psychologiques tant des nations que des individus….
Jean Vinatier
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2014
Internautes : Afrique
du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie,
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(+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud,
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