Si certains en doutaient, l’opération
« mise à mort » de Nicolas Sarkozy signifie bel et bien que nous
sommes dans le début de la campagne présidentielle de 2017 et que François Hollande
aurait sonné une sorte d’hallali en s’appuyant sur toutes les affaires qui
parcourent le chemin de son prédécesseur. Que l’Elysée donne la cadence n’établit
pas, forcément, Nicolas Sarkozy comme un innocent mais les deux malaxés dans le
même saladier conduiront l’opinion publique à s’écœurer de ce milieu : on
l’a compris en 2017 François Hollande aurait pour adversaire Marine Le Pen !
Ce soir Nicolas Sarkozy est
revenu sur TF1, sur sa garde à vue et les différentes inculpations. Il a été
bon et a destiné ses philippiques à François Hollande, Manuel Valls et
Christiane Taubira comme pour bien affirmer que cette campagne noire contre sa
personne était davantage politique qu’une tâche de justice au sens strict. Ainsi
certains médias annoncent-ils déjà de nouveaux éléments sur l’affaire Tapie dans laquelle
L’Elysée espèrerait faire coup double en escamotant un retour en popularité
de Dominique Strauss-Kahn, sachant le rôle de l’ancien ministre des Finances que, Christine
Lagarde, si elle est à nouveau embêtée, rappellerait : vous aurez ainsi
une plus grande idée de la grande violence digne plus d’un bas-empire que de celui d’Auguste qui devrait, à moins d’événements
soudains, aller jusqu’à l’élection de 2017.
Pour l’heure François
Hollande a divisé plus encore l’UMP dont aucun leader n’est en mesure de se
distinguer sauf Alain Juppé qui semble commettre les mêmes erreurs qu’un
Jean-Pierre Chevènement plus préoccupé par des arbitrages politiciens aux
dépens d’idées neuves supérieures aux
partis lâches et épuisés…
Nicolas Sarkozy est-il tué ?
Certes pas mais c’est bien plus perfide : on lui a instillé le soupçon,
sorte de tâche indélébile qui survit aux décisions de justice.
Il faudrait, enfin, que
cesse cette manie de considérer François Hollande tel un simple d’esprit. S’il
n’a aucune grandeur et moins encore d’amour
propre et qu’il restera dans l’histoire comme un politique de la plus basse
facture qui se peut pis encore que celle de son prédécesseur, il utilise à
pleine puissance toutes les faces obscures de son caractère pour abattre les
uns et les autres quel que soit le
parti. Sa rancœur est grande qu’il sut conserver sous de sourires béats,
désormais ne nous la délivrerait-il pas ?
Jean Vinatier
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2014
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