Les combats font rage en Ukraine
dans sa partie russophone entre les Ukrainiens de langue russe et le pouvoir
dit de Maidan dont les troupes marquent le pas. Le Président Porochenko dit
qu’il fait face à une invasion Russe (2000 hommes, c’est peu!) quand le
Président Poutine évoque, désormais la possibilité d’un Etat dans le sud-est de
cette République. L’Union européenne, si elle décide une fois encore de prendre
des sanctions, elle le décide dans le désordre. Un blocus ne réussit jamais à
son auteur (Napoléon le vécut bien) et moins encore quand il présente de
nombreuses failles, ce qui apparait dans le décor européen.
D’excellents auteurs de Jacques
Sapir à Emmanuel Todd en passant par Mme Carrère d’Encausse soulignent la
haute importance à redonner le pas à la diplomatie c’est-à-dire à la politique.
Si cet appel est juste, il pêche cependant par le fait que l’Union européenne
même dotée d’un ministère des Affaires Etrangères, n’a et ne veut toujours pas
se voir en puissance politique. Bruxelles oublie que les républiques italiennes
(Gênes, Venise, Sienne, Florence, Pise) toutes marchandes qu’elles furent n’agirent
qu’en sujet politique : n’est-ce pas pour cela qu’elles durèrent ? On
le comprend bien, ce n’est pas l’Union européenne toute engluée dans la béatitude
anglo-américaine qui saura tenir le rang, il devrait donc revenir à des nations
comme la France et l’Allemagne de s’emparer du dossier, de laisser sur le bas-côté
Washington et Londres, de réunir les présidents russe et ukrainien. Problème,
Paris n’a plus de politique quant à la chancelière de Berlin, ce n’est que valse-hésitation. Nous
sommes devant un vide politique sidéral que les Etats-Unis ne remplissent pas,
leur vœu intime étant que Berlin le fit mais Berlin n’a toujours pas encaissé l’affaire
d’espionnage…..ambiance !
Vladimir Poutine assistant à un
tel désordre avance les pions. Il plaide, certes pour une Ukraine fédérale mais
la nature ayant horreur du vide, jour après jour il grandit ses exigences n’hésitant
plus à aider militairement les ukrainiens russophones tout comme Kiev reçoit le
soutien d’une pléiade de mercenaires anglophones…
Le danger dans ce dossier
Ukrainien ne tient pas dans le conflit en lui-même, c’est la démission de l’Union européenne et
des nations importantes qui la composent qui envenime chaque jour la situation
sur le terrain.
L’Europe a peur d’être un sujet
politique….alors qu’à ses pieds se déroule non seulement des drames humains
mais une occasion unique de s’affirmer vis-à-vis des grands de ce monde. Et bien
non elle est telle qu’elle fut lors de la Bosnie et du Kosovo : attendre que l’Oncle Sam agisse……
Jean Vinatier
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2014
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