Une Turquie qui a cessé d’être kémaliste mais se refuse à être islamique. Une Turquie membre fondateur de l’OTAN et du conseil de l’Europe mais désireuse de renouer avec un passé ottoman qui n’est pas sans rappeler le gouvernement des Jeunes Turcs dont les excès précipitèrent le Sultan-calife dans la trappe de l’histoire. Une Turquie qui entend jouer un rôle dans les nouveaux espaces eurasiens en sollicitant son entrée dans le groupe de Shanghai. La Turquie, enfin, qui revoit, non sans appréhension, ressurgir la question kurde, elle qui détient depuis plus de dix ans dans l’île Imrali, le leader kurde, Abdullah Őcalan, qui séjourna à Kobani(Kobané) ville stratégique majeure au cœur d’une bataille acharnée entre le califat islamique et une nébuleuse d’acteurs.
Ankara a passé beaucoup d’années à vouloir être de tous les côtés mais sans jamais s’affranchir : cet Etat est aujourd’hui dans l’impasse. Si l’émergence d’un Kurdistan autonome dans un Irak à peu près déglingué ne soulève guère de problème, il n’en va pas de même pour les Kurdes en Syrie, en Iran et bien évidemment en Turquie. Le Kurde reste la mauvaise conscience turque : qu’ils s’agissent de leurs régiments qui firent le génocide arménien en 1916 ou de leur non-place dans la société turque.
Pour l’heure le gouvernement d’Ankara, loin d’aider les Kurdes de Kobani, bombardent les positions du PKK, sans soulever la moindre observation de la part des Occidentaux : le Président Erdogan n’est pas dans la catégorie des méchants comme Poutine !
Les Kurdes, au moins ceux d’Irak, comprennent très bien que le Kurdistan indépendant ne pourra se faire que sur les débris de nombre d’Etats régionaux et savent, aussi, que nombre de leurs soutiens ont la « langue fourchue ».Les Kurdes par leurs multiples croyances dont le sunnisme, l’alévisme, le yézidisme, le zoroastrisme sont un condensé explosif que l’on ne veut pas voir au risque de nous
perdre dans les dédales…..
article d’Habib Tawa :
« L’irrédentisme des Kurdes de Syrie et d’Irak, ajoutée au rejet de la
frontière séparant ces deux pays par les djihadistes de l’« État
islamique » balaie les tracés nés des accords Sykes-Picot. Que se
profile-t-il derrière ces contestations ? »
[…..]La suite ci-dessous:
http://www.afrique-asie.fr/menu/moyen-orient/8366-geopolitique-le-proche-orient-en-miettes-ou-le-chaos-destructeur.html
Jean VinatierSERIATIM
2014
Internautes : Afrique
du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Arabie Saoudite, Argentine, Arménie,
Australie, Bahamas, Bangladesh, Biélorussie, Bénin, Bolivie, Bosnie
Herzégovine, Brésil, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine
(+Hongkong & Macao), Chypre, Colombie, Congo-Kinshasa, Corée du Sud,
Costa-Rica, Côte d’Ivoire, Djibouti, EAU, Egypte, Etats-Unis (30 Etats &
Puerto-Rico), Equateur, Ethiopie, Ghana, Gabon, Gambie, Géorgie, Guatemala, Guinée,
Guinée, Haïti, Honduras, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Islande, Israël,
Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Laos, Liban, Libye, Liechtenstein,
Macédoine, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mali, Maurice, Maroc, Mauritanie,
Mexique, Moldavie, Monaco, Népal, Niger, Nigeria, Norvège, Nouvelle Zélande,
Oman, Ouzbékistan, Palestine, Pakistan, Panama, Pérou, Philippines, Qatar,
République Centrafricaine, République Dominicaine, Russie, Rwanda, San
Salvador, Saint-Marin, Sénégal, Serbie, Singapour, Slovénie, Somalie, Suisse,
Syrie, Taiwan, Thaïlande, Togo, Tunisie, Turquie, Union européenne (27 dont
France + DOM-TOM, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Saint-Pierre–Et-Miquelon),
Ukraine, Uruguay, Vatican, Venezuela, Vietnam, Yémen
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