Il n’y
aura pas d’impasse politique en Grèce : le grand vainqueur électoral
Syriza et le parti « Grecs Indépendants » formeront un gouvernement
de coalition…Imaginez en France, l’alliance entre le Front de gauche et Debout
la République….Les places boursières restent dans le vert, Berlin ayant déjà
envoyé ses foudres en direction de l’Acropole….
Alexis
Tsipras, peut se targuer à 40 ans d’être le premier à inaugurer un espoir
démocratique au sein de l’Union européenne, de monter du doigt l’austérité qui
ne serre la ceinture que des plus faibles ! Le soutien affiché par Podemos,
qui escompte engranger de belles victoires espagnoles en mai aux régionales
puis en novembre lors des législatives, donnerait-il le ton nouveau par le sud
européen ?
Les
Grecs ont osé porter au pouvoir un parti qui n’est absolument pas convenable
pour Bruxelles, pas un visage familier dirait Junker. Le chantier pour Syriza s’annonce
difficile mais Bruxelles et le FMI auraient un bien grand tort à se montrer
imperméables aux propositions de cette nouvelle équipe ministérielle. La Chine,
déjà très présente en Grèce, pourrait tout à fait « aider » la Grèce
en cas de blocage monétaire.
Que
sera Alexis Tsipras ? Sera-t-il fidèle à son programme ou bien sera-t-il
un second Hollande, reniant les promesses électorales l’une après l’autre ?
Reculer quand la troisième force politique grecque est l’extrême droite, Aube
dorée, qui réalise un bon score malgré l’emprisonnement des chefs, est un
indice qui engage le jeune Premier ministre à faire ce qu’il a dit.
Jean Vinatier
Copyright©SERIATIM
2015
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