« « Alors que le gouvernement
américain a encore à confirmer la fuite récente révélant, pendant le voyage en
novembre de Joe Biden en Ukraine, que, contrairement à la version officielle,
les Etats-Unis fournissent déjà une aide létale à Kiev, et n’ont absolument
rien dit de la présence de soldats américains – payés par le
contribuable ou mercenaires – sur le sol ukrainien, le sujet de légitimer
(la fourniture) d’armes létales revient au premier plan de l’agenda de la
Maison Blanche » (1). Zero Hedge, qui cite ses sources et reprend les
informations du Wall Street Journal (2) s’interroge : « Pourquoi
maintenant » ? Avec, question subsidiaire : ce mouvement « incitera-t-il
M. Poutine à réduire son soutien aux rebelles pro-Moscou ou à redoubler
d’efforts, déstabilisant un peu plus le pays ? ».
Parce que si la version officielle
américaine soulignait que les Etats-Unis n’étaient guère soucieux d’escalade
guerrière contre la Russie, il est « clair pour quiconque doté de la moitié
d’un cerveau » que se livre en Ukraine une « guerre civile par
procuration ».
Il n’en fallait pas plus pour que les
appels à la livraison d’armes létales à Kiev se multiplient dans les médias
européens. Cependant, le Figaro publiait, le 3 février au matin, un
démenti très bref : « Fournir davantage d'armes n'est pas une
réponse à la crise en Ukraine, a déclaré mardi soir Ben Rhodes, le conseiller
adjoint à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. '‘Nous pensons toujours
que la meilleure façon d'exercer une influence sur les calculs de la Russie
passe par les sanctions économiques qui frappent profondément l'économie
russe", a-t-il dit sur CNN. '‘Nous ne pensons pas que la réponse à la
crise en Ukraine consiste simplement à injecter davantage d’armes’’, a-t-il
ajouté » (3). Ainsi, malgré les enjeux, le président Obama aurait-il
tranché pour le statu quo.
[….]
La suite
ci-dessous :
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
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