Les
cérémonies du 8 mai 1945 à Paris furent des plus réduites et sans autre
dimension que de rappeler un fait qui ne tardera plus à être gommé des manuels
scolaires, si l’on suit bien la politique de François Hollande de démantèlement
de l’enseignement de l’Histoire de France
et de la mémoire collective française. A
l’autre bout de l’Europe, la Russie s’entendait à commémorer avec grandeur le
sacrifice de 26 millions d’hommes, de femmes et d’enfants contre le nazisme.
Sans la Russie – je n’évoque pas l’URSS puisque Staline conscient que sans le
rappel des grands héros d’avant 1917 et sans l’Eglise jamais il n’aurait pu
avoir cette masse -, la seconde guerre mondiale aurait eu une durée bien longue
et il n’est pas certain que financièrement les Etats-Unis eussent pu tenir
comme cela a été rappelé dans le beau film de Clint Eastwood, La mémoire de nos
pères.
Les
euro-américains brisent l’unité des alliés de l’époque d’alors qui luttèrent
pour nous émanciper de l’abomination nazie, nous rendirent à nous les hommes
une dignité, la liberté. N’insultent-ils pas leurs propres morts ? Qu’en est-il aujourd’hui ? Liberté ou
occupation ?
La veulerie
des dirigeants européens sauf ceux de Tchéquie, de Grèce et de Chypre, la
fausseté du Président Obama et les circonvolutions allemandes ne sont pas tant
non pas un ensemble cohérent et compact qu’une affirmation de mépris, de vanité
et disons-le d’un racisme formulé par des cercles américains qui se pensent toujours
« le Monde » et qui croient aisés de placer dans des réserves
indiennes ceux qui doivent laisser la place.
La
présence de la Chine, de l’Inde avec des détachements militaires et de nombreux
chefs d’État d’Asie, d’Afrique,
d’Amérique latine et caribéenne
éclairent, s’il en était besoin, de quel côté se situe l’avenir et le
poids de l’Histoire. Les euro-américains mettant dans le même sac le Russe et Vladimir Poutine, évacuent, aussi
et surtout, d’un revers de la main, également, que pour bon nombre de pays
actuels cette délivrance de 1945 annonçait aussi la fin des empires coloniaux
européens, le début donc de leur Liberté.
Jean Vinatier
SERIATIM
2015
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