Dehors ou dedans, dimanche :
c’est que l’on nous annonce au terme d’une journée longue et bêlante !
Question : si la Grèce ne
faisait plus partie de la zone euro dimanche, y aurait-il encore une Union européenne,
le lundi ? Voilà l’interrogation !
Marine Le Pen a eu le bon mot
pour qualifier « la bande de Bruxelles » en la dénommant
« secte ». Mais une « secte » de quoi et pour qui ? N’assiste-t-on
pas à une autodestruction générale ? Les historiens de la fin du XXIe
siècle s’interrogeront longtemps pour savoir comment un tout petit pays, la
Grèce, dont le PIB est ridicule et qui connut plusieurs faillites en un siècle,
a contraint la zone euro et donc l’Union européenne à prendre le risque de se
fracturer ? L’intelligence n’aurait-elle pas été de rompre très vite avec
Athènes au lieu de mettre en place une série de rencontres, de sommets sans la
moindre conclusion. Autre question : y-a-t-il une tête pensante ? Mme
Merkel que l’on imagine en novatrice d’un IVe Reich, ne prend pas le moindre
risque en trainant derrière elle le Français, qu’elle n’aime pas, et qui
combine à la petite semaine comme s’il gérait un congrès du parti socialiste. Nous
regardons gesticuler (et non agir) une
Europe sans le moindre sens politique ni la plus petite ambition. L’empereur du
Potomac s’impatiente, il pense à ses traités transatlantique et transpacifique
et donc à la Chine, de ce continent, pourtant peuplé de ses créatures qu’il n’hésite
pas à malmener en les espionnant puis en les incitant à s’espionner entre elles.
Mais voilà les marionnettes ont les fils rouillés et qui toutes serviles à la grandeur du
Potomac n’en peuvent pas davantage.
L’Ukraine, à l’origine fer de
lance de l’avancée européenne, s’enfonce dans la misère, la corruption, la
guerre larvée, quand les Balkans sont secoués par les Américains pour balayer l’influence
russe. La France, doucement mais avec constance s’enfonce dans l’insécurité :
migrants incontrôlés, actions des pro-daech (décapitation d’un chef d’entreprise
français blanc, attentats et aujourd’hui vol annoncé dans une base militaire à
Miramas de considérables quantités d’explosifs…etc.), son plan vigipirate n’étant
plus qu’un vain slogan… Le sud européen, Italie, Espagne, Portugal, redoute
le « Non » Grec. Le Royaume –Uni, fidèle à sa politique constante, s’apprête
à demeurer ou pas dans l’Union européenne où il dispose déjà d’un statut à
part, au gré de son strict calcul national. Et la Grèce ? Mais si dimanche
elle est déclarée Grexit elle pourrait soit nationaliser sa banque natonale et
continuer à imprimer des euros ou bien à accepter les aides des BRICS ou
bien faire les deux: après tout son histoire antique ne nous apprend-t-il pas
qu’elle tenait bien davantage à ses possessions asiatiques plutôt qu’européennes : ainsi la guerre de Troie……
Jean Vinatier
SERIATIM 2015
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