A Paris plus de 126 de nos compatriotes
ne sont plus, assassinés, exécutés. L’état d’urgence a été décrété par le Président
de la République, lui-même victime de cette vague d’attentats et évacué
du stade de France....
Que dire au lendemain, et sans
attendre les ondes de choc qui agiront comme un tsunami sur la population, non
seulement française mais européenne sinon que cet événement sanglant signe l’échec
le plus complet, notamment, du gouvernement français ainsi que de son chef. Dans
ce moment tragique, le Président Hollande et son gouvernement ne sont-ils pas comptables des victimes
françaises ? Manuel Valls ne devrait-il pas par décence présenter sa
démission ? Le ministre Cazeneuve en tête ? Jusqu’à présent, l’exécutif
et les médias ne cessèrent pas de taper sur Bachar Al-Assad et sur Vladimir
Poutine présentés comme les barbares par excellence alors même, comme le
souligne Philippe Grasset, que: « Ce n’est pas
Bachar qui a fait ce qui s’est passé à Paris, mais ceux dont on espérait qu’ils
auraient la peau de Bachar, et c’est Bachar que nous n’avons cessé de maudire
comme ennemi de l’humanité. »1
« Je suis Paris aujourd’hui »
mais qui a dit « je suis Russie » quand plus de 220 périrent dans un
attentat, huit jours plus tôt ? L’Union européenne et la France dont la
politique étrangère a été et reste une des plus virulentes contre le mauvais ennemi
se trouve face à sa conséquence tragique. L’impéritie de l’Union européenne, l’Allemagne
en tête, face à la question migratoire ajoute un degré supplémentaire au
désordre ainsi crée et alimenté. Quand Berlin va à Canossa à Ankara supplier le
Grand turc qui mène plusieurs politiques en même temps et sachant la faiblesse
européenne augmente les enchères pour réguler les flux humains: ne faut-il
pas y mettre bon ordre ? Quand les Etats-Unis, au nom d’une ambition
planétaire se complaise à jouer de « l’islam » comme d’une bombe afin
d’amener la Russie, la Chine, l’Inde à accepter de renoncer à leur indépendance
respective : n’y-a-t-il pas un encouragement au chaos ? Entendre un
Président Obama parler de « valeurs humanistes » quand son pays a organisé
le blocus alimentaire de l’Irak pendant dix ans causant la mort de dizaines de
milliers d’hommes, de femmes, d’enfants : où est donc l’humanité ?
Si, aujourd’hui, le terrorisme se
nomme « Daesh », il faut bien
savoir qu’il s’agit d’une hydre dont les tentacules errent jusque dans les arcanes les plus
insoupçonnées, à un point tel que plus personne ne s’y reconnaît. Daesh est une
barbarie entretenue par des puissances devenues elles aussi barbares ou pis
encore rendues complices
La France doit recouvrer son
indépendance, l’Union européenne doit accepter d’être une puissance politique
et non plus une seule plateforme mercantile. Le premier acte d’Angela Merkel d’ouvrir
en grand les frontières simplement pour amener une main d’œuvre à bas coût pour
ses industries en est le symbole le plus criant. C’est notre identité qui est
en jeu. Nous sommes Français et des Français qui voulons redevenir libres. Nous
devons briser nos chaînes. La folie de quelques-uns nous mènera vers l’abîme. C’est
une politique de rupture qui doit commencer aujourd’hui.
Jean Vinatier
Seriatim2015
1-« Les loups sont entrés dans
Paris »
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