Commémorer pour ne pas avoir à
rendre compte : voilà la raison profonde et principale qui a incité la Présidence
de la République et la Mairie de Paris.
L’article de Jacques Sapir rend
compte, en plus des interrogations, des négligences de tous ordres qui font,
notamment, de cette pose de plaque, une sinistre comédie. Mais les gens ne s’en
foutent-ils pas ? Ne sont-ils pas à l’image de ce que les politiques
veulent ainsi les placer telle Mme Hidalgo avec sa « nuit
du débat démocratique » sera organisée le 2 avril. Les Parisiens seront invités
à « discuter toute la nuit dans les cafés, les places (...) pour partager leurs
visions du monde, échanger, « refaire le monde » ».1 Le tout sur
fond de piétonisation généralisée dans Paris…..
Il n’est guère étonnant d’en
arriver à de tels résultats. Les Français ont le grand tort de se voiler la
face….Quant à la Une de Charlie Hebdo, il n’est pas assuré que leur caricature
ne fasse pas le jeu de Daesh. La rédaction fait comme si rien ne s’était passé
et en aveugle en remet une couche. Certes, faut-il qu’une publication ne
renonce pas à « son identité » mais peut-être faudrait-il aussi un
peu regarder le monde et au-delà des deux arrondissements bobos….
Article de Jacques Sapir :
«[…]
Passons sur le plus évident, le fait d’avoir écrit WOLINSKY et
non WOLINSKI. Ce fait même est condamnable. Il a donné naissance à un mouvement
d’indignation sur Twitter et au
hashtag #JeSuisCharly. Mais, si on lit
attentivement, on voit que ce n’est pas la seule faute.
[…..]
Un sentiment de profond dégoût
nait de ces erreurs, car leur accumulation révèle la récupération politique à
laquelle on s’est livré. Que le Président et la Maire de Paris veuillent faire
de la politique sur des morts est certes triste, mais hélas habituel. Du moins
qu’ils le fassent en respectant ces morts. Le laisser aller de cette plaque
honteuse montre bien qu’ils n’ont eu aucun respect pour les personnes et pour
leurs familles.
La suite ci-dessous :
Source :
1:
Jean Vinatier
Seriatim2016
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