Jacqueline Sauvage comme d’épouse
a subi les viols et les violences de son mari, Jacqueline Sauvage comme mère a subi le mal fait à ses enfants par leur père : 47 années d’horreur !
Jacqueline Sauvage a tué son
époux. Il s’est trouvé un juré de cour d’assise pour rester sourd et aveugle
sur les années terribles subies dans cette famille par celui qui aurait dû être
le garant de sa tranquillité. Ce juré pathétique n’a pas eu honte de condamner
l’épouse et mère à 10 années de prison ferme. Cette sentence rendue au nom du
Peuple français condamne, en fait, Mme Sauvage à l’infamie.
Vendredi la famille de Mme
Sauvage se rendra à l’Elysée et y plaidera devant le Chef de l’Etat comme
autrefois, avant 1789, lorsque des lettres de clémence auprès de la Grande
Chancellerie pouvaient enclencher le droit de grâce du monarque.
Espérons que le Chef de l’Etat
entendra la supplique de la famille de Mme Sauvage et que bientôt elle pourra
retrouver ses enfants, sa famille et faire le deuil de son acte. S’est-on
interrogé parmi ce juré bien bas, de que lui a coûté de tuer l’homme épousé et
père ? S’est-on interrogé parmi ce juré insensible de la portée de l’acte
de Mme Sauvage au nom de ses enfants ? Une mère défendant sa progéniture,
qui peut le lui dénier ?
La grâce présidentielle qui a de
nombreux opposants, est, heureusement, un legs de nos Rois que la République
(quel que soit son numéro) n’a pas voulu effacer. Il est fondamental à mes yeux
que demeure, par-dessus toutes les institutions, un droit de grâce entre les
mains du représentant suprême de la Nation. Le droit de grâce n’est pas une
survivance mais l’illustration parfaite qu’au-delà des règles et des lois,
existerait in fine un homme ou une femme par son rang en mesure de biffer d’un
trait une sentence injuste. Le droit de grâce doit rester exceptionnel, afin
que sa transcendance entre le souverain,
élu ou héréditaire, et le Peuple puisse être regardée comme intemporelle.
Pétitions :
Jean Vinatier
Seriatim2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire