Le sondage publié par The Independant donnerait
55% en faveur du Brexit : un chiffre jamais atteint ! A 12 jours du
scrutin, nous entrons dans la période la plus forte. Il est bien évident que
les tenants du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne déploieront
toutes leurs forces et auront recours à toutes les pressions possibles et s’il
le faut, violentes pour renverser la vapeur.
Les enjeux regroupent autant des
objectifs économiques et financiers que géopolitiques et géostratégiques (par
exemple : l’ensemble des traités « libre-échange » qui doivent
assurer la mainmise des Etats-Unis et des lobbies sur le commerce planétaire,
l’affirmation de l’indépendance des multinationales vis-vis de la justice,
l’encouragement à des vagues migratoires qui déconstruiront toutes les nations
de l’Europe continentale : pour nombre de pro-européens et atlantistes,
l’Europe ce serait seulement des peuples et des territoires !!!)
Le Royaume-Uni issu d’une
histoire très forte à l’instar de celle de la France, prend, peut-être
conscience que son identité entre en jeu au risque de ne plus pouvoir être
distingué des autres Etats. Le même problème est en train de se développer aux
Etats-Unis, c’est ce qui rendra intéressante la campagne pour le futur empereur
du Potomac.
La partie n’est pas gagnée pour
les partisans du Brexit, les secousses seront rudes dans les jours à venir.
Terminant mon propos, j’écrirai
que nous aurions bien plus à gagner à
avoir de solides coopérations avec des nations-monde comme le Royaume-Uni et la
Turquie que comme membres d’une Union européenne qui dans son évolution réduira
à presque rien la démocratie et les libertés. Le courage, aujourd’hui, ce n’est
pas de rester dans l’Union mais de s’en extraire. Que le peuple anglais le
fasse, et cette nation, en outre de rester ce qu’elle est, ouvrira la porte de
la Cité close.
Source :
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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