« Echecs par Zébu
[….]Le résultat du référendum
au Royaume-Uni a démontré l’échec de l’Europe à se dissocier des politiques
néolibérales menées par les gouvernements successifs, que l’on pourrait
qualifier de ‘guerre aux pauvres’. Et puisque l’on pose une question aux
‘gueux’, imprudemment exposée par un Premier Ministre sous pression face aux
souverainistes de l’UKIP, ceux-ci y ont répondu comme l’on sait. C’est l’échec
d’une Europe sanctionnée par là où elle a fauté, c’est-à-dire au Royaume-Uni,
le royaume du néolibéralisme sans entraves dont on ne peut que constater les
résultats, politiquement, économiquement et socialement.
[….]
La suite ci-dessous :
« Fluctuat nec Brexitur, par Timiota
Le dicton « fluctuat nec mergitur » évoque une certaine
résilience, que Lutèce a déclarée sienne, d’encaisser les vagues (les flots et
leurs fluctations) sans couler.
Nous assistons dans le cas du BREXIT aux effets d’amplification des
bêtises, (du « fluctuat ») d’institutions ou de responsables
politiques, effets qui deviennent de plus en plus nocifs au fur et à mesure que
leur pouvoir s’accroit. Avec le « désunissement du royaume uni », une
balkanisation et de nouvelles zones d’influence en liberté surveillée par les
grandes puissances (comme ce fût le cas de la Yougoslavie) deviennent du jour
au lendemain de réelles possibilités à l’ouest de l’Europe (Ecosse prête
au départ, Irlande prête à une réunification, City en amarrage incertain…). La
fluctuation commence à faire mal parce qu’elle dépasse son but initial.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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