Au lendemain du terrible acte
terroriste qui a ravagé la promenade des anglais (la Riviera), tuant un grand
nombre d’enfants, décimant des familles, l’entretien accordé par le journaliste
Alexandre Mendel au Russia Today est d’actualité.
« La population devrait se rendre compte d'une réalité irréfutable :
la France, comme d'autres pays de l'Occident, est en guerre contre le
terrorisme mondial, estime l'écrivain Alexandre Mendel.
Afin d'écrire son livre La
France djihadiste (Ed. Ring) le journaliste d'investigation Alexandre Mendel
s'est rendu dans les «no-go zones» de la France pour voir de ses propres yeux
ces «Molenbeek» français où les lois de la République ne fonctionnent
plus et où des imams prêchent ouvertement le djihad.
RT France : Dans votre livre vous affirmez que des terroristes à
15 minutes de chacun de nous et sont en train de préparer un attentat. Une
journaliste vous a reproché de créer de la paranoïa. Est-ce que cette
reproche est justifiée ?
Alexandre Mendel (A. M.) :
Je conteste le mot paranoïa. D’ailleurs je lui ai répondu que je préfère le mot
peur car la peur est quelque chose de rationnel qui crée de l’adrénaline et qui
permet de nous défendre. Je veux bien admettre que mon livre évidemment crée de
la peur. Il est évident que quand vous avez sur le territoire de la France - et
le chiffre est plutôt une estimation basse – 15 000 personnes susceptibles de
passer à l’acte, d’une manière ou d’une autre, c’est-à-dire en préparant des
attentats terroristes ou en aidant à la préparation de futurs
attentats, qu’il y a de quoi avoir peur. Il y a de quoi avoir peur dans les
grandes agglomérations où l’on sait il y a des bases, ce qu’appellent les
Américains et qui existent réellement, les «no-go zones»,
où la police et les services de sécurité et de secours ne vont plus. Je pense
qu’il y a de quoi avoir peur, mais je ne dis pas aux gens de rester chez eux et
de rester enfermés. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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