« La vision économique de long terme de l’union européenne rend dérisoire
l’espoir de renégocier les traités européens affiché par « vingt
intellectuels eurocritiques (Voir Le Figaro)
Car ce processus a démontré
ses objectifs non pas « depuis au moins trois décennies, sur la base de
traités marqués au coin du néolibéralisme alors triomphant (Acte unique, traité
de Maastricht, traité de Lisbonne), ou de l’ordo-libéralisme allemand (traité
de cohérence budgétaire dit « TSCG » de 2012) », mais depuis les
origines. Il s’est agi, en effet d’assurer la tutelle maximale sur cette partie
du monde de l’impérialisme le plus puissant, états-unien, escorté du second,
l’impérialisme allemand, que les rivalités inter-impérialistes opposent
cependant, à l’occasion des crises systémiques, jusqu’à la guerre générale. Le
phénomène a débouché, entre autres, sur ce que Georges Gastaud qualifie
« de protectionnisme » rigoureux au bénéfice exclusif de l’Allemagne
et des États-Unis. Il est sans rapport aucun avec l’idéologie, la Guerre
froide, le rêve de « démocratie », etc., et ne laisse aucune chance à
la « réforme » à laquelle semblent croire les « vingt
intellectuels eurosceptiques » qui ont signé ce manifeste.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire