Au lendemain du Brexit, les défaits s’empressèrent de descendre dans la
rue, d’envahir les réseaux sociaux et l’on vit même les maires de Londres et de
Paris proposer leur union. Au terme d’une campagne très partiale, le peuple
s’était pourtant exprimé et le gouvernement de Sa Majesté ne voyait pas
pourquoi il en contesterait le résultat.
De l’autre côté d l’Atlantique, quelques mois plus tard, au lendemain
du résultat de l’élection présidentielle américaine, ce sont les clintoniens
défaits qui se lancent dans des actions violentes, initient une pétition qui
atteint près de 4 millions de signatures, relayés par des maires dont ceux de
Washington et de New York qui affirment déjà qu’ils n’obéiront pas aux ordres
du Président.
Il est notable de souligner que ce sont les apôtres de la
mondialisation globalisée, de la démocratie
et du droit qui sont en pointe de la contestation de résultats
démocratiques.
Afin d’appuyer leurs dires, ils insistent sur la majorité des votes qui
donne une avance de plus d’un million à Mme Clinton sur M.Trump mais, bizarrement
s’abstiennent de demander dans la foulée la réforme générale du mode électoral.
Il s’agirait donc de monter un climat anxiogène qui engagerait les grands
électeurs à changer de camp lors du vote solennel du 19 décembre prochain….Tout
ça pour ça ! Et le respect des institutions démocratiques? Que diraient
tous ces battus si vainqueurs ils avaient vu surgir sous leurs fenêtres de
tels contestataires ? Eh bien, ils auraient fait balayer tous ces
sans-dents, ces « déplorables » sans sourciller, sans s’émouvoir.
Depuis la mer terrestre deux vagues se lèvent, celle dite « identitaire »
celle dite « mondialiste » laquelle des deux fera tsunami ?
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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