Donald Trump a effondré Hillary Clinton l’égérie de toutes les élites
et de tous les médias que comptent cette planète. Le milliardaire Trump a vaincu
parce qu’il a parlé à la nation américaine quand Clinton louangeait les
minorités mondialisées.
Le terme de cette campagne présidentielle marque, en sus de la défaite
d’Hillary Clinton, celle de Barack Obama. Outre le fait qu’au terme de deux
mandats, il ne peut maintenir la présidence sous pavillon démocrate, son
engagement (avec son épouse) en faveur d’un candidat est sans précédent dans
l’histoire de ce pays et a été une faute politique puisqu’il cessait d’être le
Président pour descendre dans une arène où il ne devait pas y être vu. Barack
Obama s’est abaissé et d’ici peu l’exercice de sa présidence sera regardée avec
beaucoup moins de bienveillance.
Après le Brexit, l’élection triomphale de Donald Trump est un second
coup de canon en direction des apologistes de la globalisation heureuse, de la
tour de Babel pour tous. Les Anglais puis les Américains, nations sources de la
mondialisation, du libéralisme le plus affranchi de la contrainte, signent-ils
la fin de partie devinant que tout allait trop loin : à ce rythme, ne
courraient-ils pas le risque de disparaître ? Pour l’heure, les Anglais et les Américains
ont imposé par les urnes une sorte d’aggiornamento , reste à savoir s’il se
réalisera pleinement.
Jean Vinatier
Seriatim 2016
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