Alors que le retrait de François Fillon deviendrait envisageable, que
la gauche regimbe au « Hamon commandement », que François Bayrou n’en
finit plus de poser le pour et le contre, que Marine Le Pen et Jean-Luc
Mélenchon estiment l’étendue des implosions de l’UMPS, Emmanuel Macron, le
mauvais ministre de l’Economie du calamiteux François Hollande rêve de son
entrée à l’Elysée. Il est donc « en marche », entouré d’une quinzaine
de collaborateurs âgés en moyenne d’une trentaine d’année, toutes et tous
sortis des grandes écoles, rassurés de n’avoir loupé aucun graphique qui
laisserait sur le bas-côté, le moindre intérêt des Français, certains en étant ainsi
rassemblés d’être parfaits. Dans le zeppelin Macron, l’hydrogène est pure
disent-ils. Oui, mais c’est quand même de l’hydrogène ! Je me remémore, alors,
un libelle de 1789 qui leur correspond bien, intitulé Le pot aux roses ou
le Parlement dévoilé:
« A beaux deniers comptants,
des enfants anoblis,
Du collège, en un saut, volent
aux fleurs de lys,
Là sifflant, chantant, pensant
à leurs maîtresses,
Cuirassés d’ignorance et fiers
de leurs richesses,
Ces Caton de vingt-ans vont à
tort et à travers,
Décider sans appel des
intérêts divers »
L’élection de Donald Trump et l’arrivée au pouvoir de Teresa May sont
une onde de choc que l’on peine à configurer et à admettre tant il semble invraisemblable
que les deux nations les plus engagées dans une mondialisation née dans leurs
laboratoires puissent au détour d’un référendum, d’une élection tourner casaque
laissant une Union européenne tétanisée au point que son Président non élu,
Donald Tusk estime les Etats-Unis la puissance aussi dangereuse que la Russie,
la Chine et Daesh réunis! Emmanuel Macron s’est infatué de cette Europe
merkélisée, merkantile et ce ne sont pas des promesses de remboursements de
prothèses qui le poseront en rebelle ! Rebelle, il ne l’est point. Contestataire
moins encore. Mécontent certainement. Piaffant d’impatience et trépignant parmi
ses amis de « j’aime ma banque » où il peut sans problème lever des
fonds depuis un pays étranger, user des fonds de son ministère pour séduire et
circonvenir. Macron est un leurre et un piège. Les circonstances le placent sur
une voie romaine tant les têtes roulent. Il se pense tellement politique que
quoique non élu il en vient à parler de sa circonscription. Gageons que les
tempes de cet ancien ministre socialiste, de sa cour de jeunes marquis
égotistes bordés et langés par les puissants, rougissent en permanence ne
laissant la place à aucune raison. Macron n’a pas d’ambition française, il a
celle des intérêts de ceux qui le hissent sur un pavois.
Sans être laudateur de Donald Trump, convenons qu’il voudrait
renouveler une page de l’idéal de l’Américain et du maintien de la prépotence
de son pays. Rien de tel chez Macron qui sous couvert de nouvelles technologies
et d’oboles réparties nous préparent à la soumission semblable en cela, hormis
Mélenchon et Le Pen, aux autres compétiteurs de cette élection présidentielle
de 2017.
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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