Emmanuel Macron s’envole en direction de l’Algérie dont il voudrait
faire un couple à l’instar de celui franco-allemand, qui n’exista que par la
bouche du Président Giscard d’Estaing et qui n’est plus désormais à moins de
considérer la vassalité comme une marque de distinction.
Voilà un homme embarqué comme s’il était Chef de l’Etat et qui sera
reçu ainsi à Alger avant de le répéter au Maroc. Emmanuel Macron juste après sa
phrase sur la non existence de la culture française et être devenu l’apologue
des flux migratoires devant Angela Merkel, le voici personnage assurément mur pour
dire aux différents dirigeants de l’autre côté de la Méditerranée qu’il ferait
de la France une terre sans frontière. Certes flatterait-il un électorat de
confession musulmane qui vote peu et fait montre d’un grand conservatisme de mœurs,
se porte garant du maintien de la famille traditionnelle et n’a guère de
sympathie pour le mariage pour tous et autres GPA et PMA. Sous couvert de se la
jouer audacieux, Emmanuel Macron souffle en réalité sur des cendres qui ne
demanderaient qu’à se raviver. Ses visites en Algérie et au Maroc après celle
au Liban où tout un protocole lui fut dédié par notre Etat, interviennent dans
le moment d’une profonde défiance vis-à-vis de nous et il n’est donc guère
assuré que les dirigeants de ces deux pays voient cette venue de la même
manière que ce zeppelin gonflé d’hydrogène. La tournée de cette madone des
magnats contribue à donner de cette présidentielle un aspect surréaliste et
inquiétant.
Une chose est certaine, Emmanuel Macron n’atterrira pas à Bucarest où
tout un peuple d’Europe se trouve dans la rue afin de contraindre leur
gouvernement à biffer la loi scélérate sur la corruption qui n’en serait plus :
comment le pourrait-il entouré comme il est par tous les pro-off-shore de l’Union européenne…. !
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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