« Les déterminants de la
relation de l’Iran avec les Etats-Unis et la Russie dépassent le cadre d’une
« Amérique de D. Trump » et s’inscrivent dans le temps long comme
dans les intérêts communs des trois pays, particulièrement concernant la crise
syrienne.
LA PRISE de fonction le 20 janvier 2017 du nouveau président américain
Donald John Trump peut inaugurer un changement dans les relations entre les
Etats-Unis et l’Iran ; moins en ce qui concerne l’avenir de l’accord sur
le nucléaire iranien du 14 juillet 2015 - qualifié de « pire accord jamais
négocié » par celui qui était encore candidat - qu’en la définition d’une
politique d’endiguement de la menace djihadiste.
La République islamique d’Iran, reconnue depuis le discours de Barack Obama
à l’occasion du nouvel an persan en mars 2009 comme nation partenaire dans les
relations internationales, fait de nouveau l’objet d’une politique pragmatique
de la part de Washington.
Le souhait exprimé par la Russie
et par l’Iran, et auquel les Etats-Unis adhèrent de facto, celui d’un
monde multipolaire et d’un équilibre des puissances au Moyen-Orient, conduit-il
à un rapprochement entre Moscou, Téhéran et Washington ? Cette étude, qui constate le réalisme des
relations entre les Etats-Unis et l’Iran et l’approche stratégique de Moscou
vis-à-vis de Téhéran (I) fait état de priorités partagées liées à l’après
organisation « Etat islamique » malgré des incertitudes provenant de
stratégies dissonantes en Syrie et de tensions internes en Iran irriguant les
relations internationales (II).
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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