Certains s’étonnent et s’alarment,
à juste titre, du rouleau compresseur au service d’Emmanuel Macron, à savoir
les services de l’Etat et les possédants pas seulement français ?
Après le BREXIT et l’élection de
Donald Trump et l’incapacité de François Hollande à se représenter, les acteurs
de la mondialisation toujours plus, les pro-Bruxelles et autres avocats des
flux migratoires encouragés feront tout pour empêcher l’élection d’un candidat
national et pousseront donc leur produit tel Emmanuel Macron. La France doit
rester dans le rang, ne pas bouger d’un pouce au nom de la zone euro, de l’Union
européenne, de l’Allemagne.
Cela étant dit ce triste sire perce
sur un terreau décrépi de la classe politique et les lassitudes des militants
des différents partis. François Fillon empêtré dans ses histoires où l’enrichissement
personnel a sa place, un parti socialiste implosé où Benoît Hamon ne pense qu’aux
législatives. En face Jean-Luc Mélenchon
croit par son seul verbe enflammer le peuple quand Marine Le Pen bat le pavé assuré que son
électorat se moquera comme d’une guigne de l’enquête européenne sur ses
assistants (où il n’est question ni d’emploi fictif, ni d’enrichissement). Le « système »
redoute autant Mélenchon que Le Pen parce qu’ils sont sur une ligne politique
autant historique que nationale. La France de fin de quinquennat de François
Hollande étant un ventre mou, il importait donc de lui imposer par le discours
et le marketing un candidat fabriqué de A jusqu’à Z disant tout et son
contraire, happant tel un tapir géant toutes les fourmis françaises et s’imposant,
qui sait, demain, jusque dans les rayons des supermarchés !
Les structures derrière la marionnette
Macron sont en passe de réussir à faire croire aux Français que sont eux qui le
désirent. C’est une énorme manœuvre de manipulation des foules et des
individus. Cette OPA sur l’électorat français est lourde de menaces
démocratiques. Mais le plus étonnant de cette histoire est qu’Emmanuel Macron n’est
pas pilonné par ses adversaires, hormis Marine Le Pen : pourquoi ?
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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