François Fillon et son
épouse seront mis en examen le 15 mars prochain sans que cela ne modifie la
volonté du vainqueur de la primaire à droite de continuer la campagne
présidentielle. La droite accepte le harakiri et, comme à Azincourt se fera hacher
menu. Certains quittent le champ de bataille : Bruno Le Maire quitte
l’ancien premier ministre, Pierre Lellouche de même quant à l’UDI, ce parti
centriste, fait ses valises. Où ira l’électorat ? Un tiers vers Macron, un
tiers vers Marine Le Pen, un tiers s’abstiendra. Fin des Républicains !
Pour François Hollande et
« son fils » Macron, la droite, désormais assurée de ne plus se
relever, s’élargit le spectre du candidat d’En marche récupérant l’ensemble des
groupuscules centristes, terreau idéal pour former le marais que l’on gouverne
par admonestation. Quant à la gauche, toute l’aile vallsiste est quasiment
décidée à rejoindre Emmanuel Macron, laissant à Benoît Hamon et à l’écologiste
Jadot le socialisme sociétal qui sciera fort bien l’arbre politique de Jean-Luc
Mélenchon. Droite détruite, gauche neutralisée, centre appâté : pour
l’Elysée ne resterait donc que Marine Le Pen destinée à l’abattoir plombée par
toutes les procédures judiciaires, françaises et européennes, lynchée médiatiquement
et in fine balayée par la jeunesse, le
charisme et les orgasmes de fin de discours d’Emmanuel, nouveau christ
hollandais.
Ita missa est ?
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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