« Dans
quelle mesure le pouvoir municipal parisien représente-t-il un champ de rivalités
qui déterminent, en grande partie, les dynamiques sociales, urbaines et
électorales de la capitale française ? Matthieu Jeanne démontre
brillamment que ces rivalités se déploient à plusieurs niveaux : au niveau
de la ville pour le contrôle du pouvoir municipal, au niveau du quartier quand
se développent des conflits d’aménagement et au niveau de l’agglomération pour
les enjeux de gouvernance. Illustré d’une carte sous deux formats, JPEG et PDF.
La publication
de cette étude sur le Diploweb.com s’inscrit dans le contexte du 9e Festival de
Géopolitique de Grenoble, " Le pouvoir des villes », du 8 au 11 mars
2017. En effet, Matthieu Jeanne y donne une conférence sur ce thème samedi 11
mars à 9 h 30. Elle sera aussi retransmise en direct sur festivalgeopolitique.com
APRES plus d’un siècle de
tutelle étatique, Paris est de nouveau une commune avec un maire élu en 1977.
Les rivalités géopolitiques qui ont animé la capitale jusqu’à la Libération
(1944) changent alors de nature : elles ne concernent plus le contrôle
policier de la ville mais, désormais, son contrôle électoral. En effet, pour
les formations politiques contrôler la mairie de Paris devient un enjeu majeur
du fait de la visibilité de la capitale et de l’opportunité que la ville offre
d’établir un fief politique. En outre, le transfert des compétences en matière
d’urbanisme du pouvoir central au pouvoir municipal renforce les conflits
d’aménagement qui deviennent des enjeux électoraux majeurs. Enfin, depuis dix
ans, de nouvelles rivalités concernant la gouvernance de la capitale sont
apparues entre le pouvoir central, le pouvoir municipal parisien et de
puissantes collectivités territoriales franciliennes au sujet de la mise en
place d’une nouvelle communauté urbaine, la Métropole du Grand Paris. Ces
multiples rivalités trouvent leur origine dans le « fait
capitale » : Paris est un lieu de pouvoir en même temps qu’un lieu
d’activité et de résidence. Aussi convient-il de comprendre dans quelle
mesure le pouvoir municipal parisien représente un champ de rivalités
qui déterminent, en grande partie, les dynamiques sociales, urbaines et
électorales de la capitale ? Ces rivalités se déploient à plusieurs
niveaux : au niveau de la ville pour le contrôle du pouvoir municipal, au
niveau du quartier quand se développent des conflits d’aménagement et au niveau
de l’agglomération pour les enjeux de gouvernance.
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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