Ce jour dans l’hôpital
militaire de Kaboul des terroristes déguisés en médecins ont massacré
praticiens, infirmiers et patients : 30 morts !1
La descente d’une centaine
de jeunes dans le lycée Suger à Bobigny en Seine Saint-Denis où ils tentèrent d’allumer
des incendies avant qu’ils n’aillent jeter des pierres contre les forces de police, fait l’objet d’une grande
discrétion médiatique. Tout ce qui est dit : 54/55 interpellations ! Quelques
semaines après des émeutes, suite à l’affaire Théo, le pouvoir comprendrait-il
le danger à souffler sur des braises ? On en doute réellement. Si la Seine
Saint-Denis n’est pas encore Kaboul, ce genre de mode opératoire nous en rapproche
singulièrement. Il est légitime de se montrer inquiet.
A Paris, dans le quartier Jean-Pierre
Timbaud/Amelot, le collège Beaumarchais et l’établissement d’enseignement privé
Saint-Paul connaissent au quotidien des tensions: les mères des enfants
scolarisés ne peuvent plus attendre leurs enfants à la sortie des cours. Pas un
mot, silence radio : de la mairie de Paris à la place Beauvau en passant
par les médias.
Chaque jour se franchit une ligne ou bien est-ce une
digue qui cède…….jusqu’où et jusqu’à quand ?
Jean Vinatier
Seriatim 2017
Sources :
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