« Nous sommes les patriotes contre les nationalistes » cette
phrase de combat lancée par les macronistes n’aura duré que quelques heures,
voici, désormais les progressistes. Ce mot est le leur, il n’est pas emprunté
comme cela était le cas pour les « patriotes ». Ce mot ne doit rien
au hasard. Il préparerait l’opinion publique au futur nom du parti macroniste à
l’Assemblée nationale : parti du progrès ou progressiste ou
socio-progressiste. Bref, En marche annonce, en réalité, l’établissement d’un
parti européen au sein de l’Assemblée nationale composé de l’aile droite de la
gauche socialiste, de l’aile gauche de la droite et des centres eux-mêmes
battant de l’aile chacun d’un côté. Cet apparent désordre cache (si peu)
l’affirmation d’une adhésion totale à Bruxelles, à Berlin, à l’OTAN, aux
financiers internationaux sis à New York. Au moins le projet d’Emmanuel Macron
aurait-il un aspect positif : faire éclater définitivement les doubles
discours des socialistes, des Républicains pour ne laisser passer qu’un seul
message : L’Union européenne et son pendant la BCE.
Dans un tel cadre, un patriote aurait-il sa place ? Evidemment
pas.
Si Emmanuel Macron est élu voire plébiscité, qu’il réussisse à obtenir
une majorité à l’Assemblée nationale en juin prochain, les autorités
bruxelloises pousseraient un grand cri de joie : enfin la France cadenassée,
soumise, rangée, la grande nation, enfin déposée au musée que des millions d’étrangers
photographieraient avec ce qu’il faute
de crainte comme dans un zoo.
Le parti européen est l’un des enjeux et même l’enjeu principal de ce
scrutin présidentiel tout comme le défi de l’Europe des régions, des
euro-régions d’une totale inspiration germanique.
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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