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vendredi 28 avril 2017

Macron du patriote au progressiste N°4363 11e année



« Nous sommes les patriotes contre les nationalistes » cette phrase de combat lancée par les macronistes n’aura duré que quelques heures, voici, désormais les progressistes. Ce mot est le leur, il n’est pas emprunté comme cela était le cas pour les « patriotes ». Ce mot ne doit rien au hasard. Il préparerait l’opinion publique au futur nom du parti macroniste à l’Assemblée nationale : parti du progrès ou progressiste ou socio-progressiste. Bref, En marche annonce, en réalité, l’établissement d’un parti européen au sein de l’Assemblée nationale composé de l’aile droite de la gauche socialiste, de l’aile gauche de la droite et des centres eux-mêmes battant de l’aile chacun d’un côté. Cet apparent désordre cache (si peu) l’affirmation d’une adhésion totale à Bruxelles, à Berlin, à l’OTAN, aux financiers internationaux sis à New York. Au moins le projet d’Emmanuel Macron aurait-il un aspect positif : faire éclater définitivement les doubles discours des socialistes, des Républicains pour ne laisser passer qu’un seul message : L’Union européenne et son pendant la BCE.
Dans un tel cadre, un patriote aurait-il sa place ? Evidemment pas.
Si Emmanuel Macron est élu voire plébiscité, qu’il réussisse à obtenir une majorité à l’Assemblée nationale en juin prochain, les autorités bruxelloises pousseraient un grand cri de joie : enfin la France cadenassée, soumise, rangée, la grande nation, enfin déposée au musée que des millions d’étrangers photographieraient  avec ce qu’il faute de crainte comme dans un zoo.
Le parti européen est l’un des enjeux et même l’enjeu principal de ce scrutin présidentiel tout comme le défi de l’Europe des régions, des euro-régions d’une totale inspiration germanique.


Jean Vinatier
Seriatim 2017

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